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Un premier gala québécois de mini-Miss à Laval

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19 septembre 2013
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Par Christopher Nardi

Les parents jaloux du succès retentissant de la jeune Honey Boo Boo n’auront bientôt rien à envier à la pageant star américaine. En effet, le premier concours de mini-Miss québécois, ouvert aux filles de 0 à 19 ans, sera présenté sur le territoire lavallois le 24 novembre.

C’est National Canadian Girl (NCG), organisme basée en Colombie-Britannique, qui organise le gala. Cet évènement agira de ronde préliminaire pour les finales provinciales québécoises, qui devront se tenir au printemps. En dépit de l’incertitude du lieu de la compétition sur le site Internet du NCG, les organisatrices ont confirmé à L’Écho de Laval que «c’est certain» que le gala se déroulera à Laval.

En entrevue téléphonique, Liz McKinnon, directrice nationale de NCG et Valérie Fortin, directrice du Québec, ont tenu à préciser d’emblée que leur gala n’a rien des éléments superficiels qui marquent la populaire émission américaine Toddlers and Tiaras.

«On refuse d’utiliser le nom "concours de beauté" parce que [les candidates] ne sont pas jugées sur la beauté, explique Mme Fortin. C’est vraiment la personnalité et les réponses aux questions sur scène qui sont évaluées. Il n’y a pas de maquillage permis et les filles s’habillent dans des robes qu’elles porteraient à des mariages ou à l’église.»

«Le but du gala est de renforcer l’estime de soi et la confiance des jeunes filles qui se présentent, pas de juger leurs apparences, martèle Mme McKinnon. Toutes les filles remportent une couronne et plusieurs autres prix pour s’assurer que tout le monde gagne.»

Une fois sur scène, les participantes âgées de plus de quatre ans devront présenter un discours introductif et répondre à des questions posées par les juges et faire bonne impression. Celles inscrites dans la catégorie «talents» seront également évaluées sur la qualité de leur performance. Une apparence soignée sur scène est toutefois de rigueur.

«C’est certain que si une fille arrive et elle est décoiffée et ses vêtements sont sales, elle va perdre des points, concède Mme Fortin. On demande une apparence soignée, mais dans des mesures raisonnables.»

Les organisatrices s’attendent à un minimum de 20 inscriptions au premier évènement à Laval, mais indiquent qu’une trentaine de participantes est plus probable.

Interdiction en France

Pendant que Laval s’apprête à recevoir le premier gala mini-Miss québécois, le Sénat français a décidé de mettre fin à tous les concours de beauté pour filles de moins de 16 ans. Selon les législateurs, cette mesure serait un effort pour réduire la sexualisation prématurée des jeunes filles.

«À cet âge, les enfants doivent se concentrer sur l'acquisition de connaissances. Mais avec les concours de mini-Miss et ces autres types d'événements, nous braquons les projecteurs sur leur apparence physique. J'ai de la difficulté à voir comment ces compétitions peuvent être dans l'intérêt des enfants», a déclaré l'auteure de l'amendement, la députée Chantal Jouanno, selon l’Associated Press.

En vertu de cette mesure, toute personne inscrivant un enfant à ce type de concours pourrait écoper jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros (41 000 $ CAN) en amende.

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