STL : les chauffeurs lancent un ultimatum au DG
Le syndicat des chauffeurs de la Société de transport de Laval (STL) pressent le directeur général de la société, Guy Picard, de fixer dès aujourd’hui, mardi 28 octobre, un retour à la table des négociations sans quoi une grève générale pourrait éclater.
«On lui donne toute la journée, la soirée et la nuit pour trouver une date. Sinon, nous on fera une recommandation d’aller en grève générale», fait savoir le président du syndicat des chauffeurs, Richard Ouimet.
Bien que leur contrat de travail se soit terminé le 31 juillet dernier, les deux parties ont amorcé les négociations à la fin de l’année 2013. Les 21 rencontres au programme, jusqu’ici, n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente, bien que les chauffeurs étaient convaincus du contraire il y a deux jours à peine.
«On avait un deal sur la table dimanche, on devait se revoir hier pour signer le document et nous avons eu un message à l’effet que le directeur général avait changé d’idée», souligne le président Ouimet.
Celui-ci dénonce le comportement du gestionnaire. «Ça fait pas très sérieux de revenir sur ta parole lorsqu’on a un accord. Si les nouveaux élus lavallois acceptent un dirigeant comme ça, il y a un méchant problème. On a fait des concessions de notre côté, je ne comprends pas que l’entente ne tienne plus.»
Moyens de pression
En ce mardi, par le truchement des médias sociaux, le transporteur lavallois indique des perturbations sur son réseau en raison de moyens de pression exercés par les chauffeurs.
Voici l’intégralité du message se retrouvant sur Facebook :
«Nous vous informons qu’il y aura une perturbation de services aujourd’hui sur le réseau de la STL dans le cadre de moyens de pression par ses chauffeurs. Des retards et un ralentissement de services sont possibles.Vous pouvez connaître l’état de la situation en consultant STL Synchro ou en appelant le Centre contact clients au (450) 688-6520.»
Le président du syndicat a, de son côté, catégoriquement nié que ses membres exercent, aujourd’hui, des moyens de pression afin de manifester leur désapprobation face au processus de renouvellement de la convention collective.
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