PRIMEUR: Un système d'embarcations en libre-service pourrait voir le jour sur la rivière des Mille Îles
Un système d’embarcations nautiques en libre-service similaire au principe du BIXI montréalais pourrait être implanté sur la rivière des Mille Îles, a appris l’Écho de Laval.
Cette idée sera présentée par l’organisme Éco-Nature aux élus de la Rive-Nord au cours des prochaines semaines.
En partenariat avec la Ville de Laval, Éco-Nature a mandaté la firme DAA Stratégies afin de réaliser une étude sur la viabilité d’un tel projet.
Bien que le concept récréotouristique reste à être élaboré, sa ligne directrice serait d’établir quelques «stations» dans différentes municipalités le long de la rivière.
De la même façon que fonctionne le système de vélo en libre-service BIXI, les usagers pourraient embarquer à bord d’un canoë ou d’un kayak et quitter l’embarcation dans une station différente.
Aux canoës et aux kayaks pourraient également s’ajouter les vélos, comme l’explique le directeur général d’Éco-Nature, Robert Bisson.
«Par exemple, si tu arrives à Terrebonne en canoë et tu veux revenir à Saint-Eustache, tu pourrais prendre un vélo disponible à la station. Car tu ne pourras pas remonter la rivière en canoë», confie-t-il.
Mettre en valeur la rivière
En plus de mousser le tourisme dans la région, un tel système d’embarcation permettrait de mettre en valeur le cours d’eau qui sépare Laval de la Rive-Nord, estime Robert Bisson.
Selon lui, cette initiative cadrerait parfaitement avec les objectifs inscrits dans le Plan métropolitain d’aménagement et de développement adopté par la Communauté métropolitaine de Montréal, dans lequel on souhaite justement la mise en valeur de cette rivière.
Advenant des résultats positifs à l’étude et l’implication des municipalités dans le projet, une deuxième phase pourrait même être possible. Celle-ci consisterait entre autres à introduire des navettes qui relieraient les deux rives.
Robert Bisson insiste pour préciser que le projet en est à ses premiers balbutiements et que ce «produit reste à valider». «Ce n’est pas tout le monde qui peut descendre et naviguer sur une rivière», mentionne-t-il à titre d’exemple.
Néanmoins, l’idée que les municipalités fassent front commun pour offrir une telle offre de service lui plaît. L’étude, qui devrait être déposée à l’automne, en dira davantage.
Rencontre au mois de mai
Le directeur général de la MRC Thérèse-De Blainville, Kamal El-Batal, a confirmé qu’une rencontre était prévue au cours des prochaines semaines entre les maires de la région et l’organisme Éco-Nature.
«Avant d’embarquer, il serait intéressant d’avoir une présentation. Mais j’estime qu’il y a un potentiel», mentionne-t-il.
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