Le cabinet du maire apporte des précisions sur les surplus et déficits
Le maire de Laval, M.Marc Demers, tient à préciser quels sont les impacts réels du nouveau pacte fiscal imposé par le gouvernement du Québec. « Il est temps de mettre les pendules à l’heure », a déclaré le maire Demers.
D’abord, l’impact réel des mesures imposées représente une compression récurrente de 14,9 M$ annuel et dans les revenus de la ville.
Ensuite, Laval disposait d’un surplus de 112 M$ au 7 novembre 2014, mais la ville fait également face à un déficit de 264 M$ dans les comptes de son fonds de pension. « Le ministre Moreau nous a bien rappelé notre déficit au moment de justifier la rigidité de son projet de Loi 3. Aujourd’hui, on évoque les sommes générées par les légers surplus générés année après année par la ville pour justifier des compressions budgétaires » ces sommes appartiennent aux Lavallois et elles doivent être investies dans les infrastructures désuètes d’une ville qui souffre d’un grand retard à ce chapitre.
Au fil des ans, à cause notamment d’un sous-investissement chronique, la ville de Laval a accumulé un grand retard dans la mise à niveau de ses infrastructures « Ces sommes sont dues aux Lavallois » a martelé le maire en rappelant que plus de 70 % des sommes disponibles sont déjà affectés à des projets promis aux Lavallois comme la place Bell, le Centre animalier et le Centre aquatique.
« La ville supporte également une importante dette à long terme », a rappelé le maire Demers.
En terminant, le maire a tenu à rappeler que les minces surplus dégagés chaque année par la ville représentent environ 17 M$, soit environ 2 % de son budget. Ces sommes permettent de faire face aux imprévues. « Une tempête de neige coûte environ 5 M$ à la ville. Une bordée tardive et voilà le tiers des surplus qui sont soufflés » a rappelé le maire.
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