La ministre Charbonneau dans l’embarras
La ministre de la Famille, des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation, responsable de la région de Laval et députée des Mille-Îles, Francine Charbonneau, se retrouve sous les projecteurs, mercredi matin, après la publication d’une image inadéquate, dans les dernières heures, sur son compte personnel Twitter.
Mardi soir, un peu après 22 h, la page personnelle de la ministre lavalloise aurait partagé une image d’une couverture d’un livre de la série Martine dont le titre avait été détourné.
On pouvait y lire «Martine étudit sans faire chier le Québec».
Rapidement, l’image controversée a été retirée de la page de la politicienne. Mercredi matin, on retrouvait sur le compte de la députée de l’île Jésus le message suivant : «Une image inappropriée a été publiée récemment sur un de nos comptes Facebook. Celle-ci a été supprimée rapidement.»
De nombreux commentaires négatifs lui ont été formulés depuis le début de la journée.
Réel ou faux?
La question que plusieurs se posent maintenant est de savoir, s’il s’agit d’une réelle parution ou la ministre Charbonneau a-t-elle été victime d’un photomontage?
De l’avis du chroniqueur Web de l’émission matinale Puisqu’il faut se lever au 98,5 FM, Dominic Arpin, il s’agirait bel et bien d’un faux-pas commis par la politicienne.
Celui-ci précise que la photo existe bel et bien sur une page Facebook (Spotted à UQO) et qu’elle a connu énormément de succès en matière de J’aime (4924 mercredi matin) et de Partage (826 mercredi matin). Il croit que la députée l’aurait vu dans son fil de nouvelles et l’aurait partagé.
De plus, il mentionne que la capture d’écran montre qu’une personne qui suit la ministre sur Twitter (Follower) a commenté l’image en question. Le chroniqueur a de la difficulté à s’imaginer qu’une personne qui aurait voulu piéger Francine Charbonneau se serait donné bien du mal à concocter un montage intégrant un commentaire d’une personne.
Quant au fait que la capture d’écran contienne des mots d’italien, le chroniqueur spécialisé souligne que celui qui est à l’origine de cette mini-tempête médiatique utilise l’application Facebook dans cette langue et ne peut croire qu’on aurait reproduit dans un langage étranger simplement pour brouiller les pistes.
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