L'entraîneur d'athlétisme Daniel Saint-Hilaire songe à se présenter pour le Bloc dans Alfred-Pellan
L’entraîneur d’athlétisme Daniel Saint-Hilaire songe à se présenter pour le Bloc Québécois dans la circonscription d’Alfred-Pellan lors des prochaines élections fédérales.
«Je suis sérieusement en réflexion» a confié le principal intéressé. «J’ai consacré toute ma carrière d’entraîneur au dépistage du talent et à l’avancement des athlètes de pointe en athlétisme. Après plus de 40 ans de métier, l’heure est peut-être venue pour moi de me consacrer à une autre grande passion, le Québec. J’ai le goût du Québec et j’ai l’intention de consacrer le meilleur de mes énergies à faire du Québec un pays ainsi qu’à défendre ses intérêts nationaux à Ottawa», laisse entendre M. Saint-Hilaire.
Daniel Saint-Hilaire a obtenu, à huit reprises, le titre d’entraîneur international par excellence remis chaque année par la Fédération québécoise d’athlétisme. Qui plus est, il a participé à de nombreux jeux olympiques au sein de la délégation canadienne. Au cours de sa carrière, il a entraîné plus de 3 000 athlètes et a notamment eu sous sa gouverne les Kwaku Boateng, Kimberly Hyacinthe, Charles Lefrançois, Nicolas Macrozonaris, Alain Métellus, Clémence Paiement, Hank Palmer et Bruny Surin pour ne nommer que ceux-ci. Il a reçu la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec pour son engagement et son dévouement auprès des athlètes québécois.
Membre du conseil d’administration de la Fondation Équipe-Québec, il milite depuis plusieurs années déjà pour que le Québec puisse compétitionner à travers le monde avec ses propres équipes nationales. «Le talent est partout au Québec. Dans tous les secteurs. Les sports y compris. René Lévesque avait raison: “Nous sommes quelque chose comme un grand peuple”», mentionne-t-il.
Plusieurs petites nations comme la Jamaïque, la Norvège, la Suède ou la Finlande brillent sur la scène sportive internationale. Que dire également de l’Écosse qui, bien que non souveraine, dispose de ses propres équipes nationales. «Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu’un Québec indépendant saura tirer son épingle du jeu. À fortiori, le sport est un puissant vecteur de l’identité nationale. Sur le plan sportif, comme sur le plan politique, le Québec doit s’assumer pleinement et prendre sa place dans le concert des nations», affirme l'entraîneur.
Né en 1954 à Sherbrooke, Daniel Saint-Hilaire demeure présentement dans le quartier Ahuntsic à Montréal. Il rencontrera les membres du comité exécutif local prochainement et prendra sa décision d’embarquer ou non dans l’arène politique d’ici à la fin du mois.
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