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L’opposition officielle appuie le projet de loi 110 et supporte les demandes des Maires de Montréal et de Québec

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17 août 2016
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Par Salle des nouvelles

Le chef de l’Opposition officielle et chef d’Action Laval, Jean-Claude Gobé et la conseillère de Chomedey, Aglaia Revelakis, appuient le projet de loi 110 du Gouvernement du Québec, supportent les demandes des maires de Montréal et de Québec et demandent à ce que le maire de Laval emboîte également le pas.

Rappelons que les consultations publiques concernant le projet de loi 110 du gouvernement du Québec ont débuté hier, le 16 août et que lors de leurs audiences, les maires de Montréal et de la Ville de Québec ont souligné leur appui au projet en plus de proposer des modifications ; lesquelles sont soutenues sans réserve par le chef de l’Opposition officielle à la Ville de Laval, Jean-Claude Gobé.

UN PROJET DE LOI QUI VIENDRA RÉÉQUILIBRER LE RAPPORT DE FORCE
Pour Jean-Claude Gobé, le projet de loi 110, « permettra dans son essence, de rééquilibrer le rapport de force entre les employés municipaux et les villes lors de la négociation des conditions de travail », indique-t-il, rappelant l’impasse actuelle : la possibilité pour les syndicats d’appeler à faire la grève et à menacer les administrations municipales alors que ces dernières n’ont aucun pouvoir et sont grandement désavantagées. « Les villes n’ont aucun pouvoir contre les grèves et les moyens coercitifs. Le seul pouvoir que nous avons est celui de plier à la pression ! Décréter des conditions de travail, ce n’est pas le choix premier d’une administration, c’est un cas d’exception, un dernier choix qui devient inévitable dans certaines situations. Les citoyens doivent pouvoir obtenir les services pour lesquels ils paient des taxes ! », a-t-il ajouté.

LE RETRAIT DE L’ARBITRAGE : APPUI DE L’OPPOSITION OFFICIELLE
« Les modifications proposées par MM. Coderre et Labeaume viennent grandement bonifier le projet de loi. Pour réellement changer le système, il est nécessaire de retirer l’arbitrage obligatoire et de donner la possibilité aux villes de nommer elles-mêmes leur mandataire », a indiqué Jean-Claude Gobé, définissant l’arbitrage comme n’étant pas une « solution viable puisque les villes doivent pouvoir agir de façon indépendante ».

Renchérissant aux propos de son chef, la conseillère de Chomedey, Aglaia Revelakis, ajoute « le Conseil municipal de Laval doit pouvoir être souverain dans ses décisions. J’appuie MM. Coderre et Labeaume lorsqu’ils proposent au ministre que le Conseil municipal puisse voter une résolution de convention collective à présenter au mandataire spécial. Nous, les élus de la ville, devons pouvoir agir directement ».

En conclusion, Jean-Claude Gobé appelle le maire à ne pas chercher la discorde et à appuyer ses collègues des grandes villes. « En octobre dernier, Monsieur Demers s’est dit tellement en désaccord qu’il a menacé de sortir la Ville de Laval de l’UMQ ! Il ne faut pas chercher la chicane mais travailler aux intérêts des citoyens de Laval ! ».

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