L’opposition officielle appuie le processus référendaire à Laval-des-Rapides
Par Salle des nouvelles
Le chef de l’opposition officielle, Michel Trottier, salue le travail de mobilisation citoyenne par l’ancien conseiller municipal de Laval-des-Rapides, Pierre Anthian, qui a permis l’ouverture d’un registre référendaire, hier soir. Michel Trottier estime que la tenue d’un registre référendaire est l’unique processus permettant aux citoyens de Laval-des-Rapides d’empêcher la dégradation de leur qualité de vie et un manque accru d’espaces de stationnement.
« Les citoyens de Laval-des-Rapides ont droit à une qualité de vie résidentielle même s’ils habitent dans un « centre-ville ». Le processus référendaire est maintenant le seul moyen pour les citoyens de faire face au manque d’écoute de l’administration Demers.» Commente Michel Trottier.
Les citoyens de Laval-des-Rapides, principalement les résidents au sud du Boulevard de la Concorde et des tours Urbania, sont aux prises avec un manque criant d’espaces de stationnement amené à s’intensifier avec la construction du projet Espace Montmorency. Les 19 conseillers de l’administration Demers ont voté en faveur d’un règlement de zonage permettant au promoteur d’offrir moins d’espaces de stationnement que les exigences du règlement actuel de la Ville, provoquant la grogne des citoyens du secteur et le déclenchement du processus référendaire.
Une représentation différente
Alors qu’il estime que « Pierre Anthian travaille d’arrache-pied à l’harmonisation du commercial et du résidentiel dans Laval-des-Rapides depuis 3 ans », le chef de l’opposition officielle déplore que la nouvelle conseillère de Laval-des-Rapides, Isabella Tassoni, appuie le règlement de zonage qui fait rager les citoyens de son district. Il estime que la nouvelle conseillère manque de considération pour les citoyens qu’elle représente et pour l’enjeu principal de son district.
« Appuyer un projet qui va à l’encontre des intérêts citoyens représentés, c’est inquiétant. Un gouffre se creuse entre les intérêts de la Ville et les intérêts des citoyens de Laval-des-Rapides, et c’est inquiétant pour les orientations du développement du centre-ville. » Commente Michel Trottier.
Maintenant, la Ville de Laval dispose de 120 jours pour annuler son règlement ou pour déclencher un référendum.
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