24 heures d'action féministe, les Lavalloises montent au créneau
Les membres de la Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF) ont mené une action symbolique, hier, dans le cadre des 24 heures d'action féministe de la Marche mondiale des femmes 2015.
L'objectif était de dénoncer l'exploitation du travail des femmes.
Les Lavalloises ont tenu une bannière sur laquelle était écrit «appel à la résistance» et ont brandi plusieurs pancartes pour dénoncer l'exploitation du corps et du travail des femmes au Québec et ailleurs.
Québec
Selon la TCLCF, les conditions de vie et de travail des femmes restent un enjeu majeur au Québec, surtout dans le contexte actuel d'austérité. Elles donnent comme exemple la modulation des tarifs de garde qui, selon elles, accentue le recours aux aides familiales. Elles affirment également que les politiques d'austérité favorisent le recours au travail invisible des femmes.
Rana Plaza
Des actions de solidarité ont lieu cette semaine partout dans le monde pour commémorer la tragédie de l'effondrement du Rana Plaza. En effet, le 24 avril 2013, au Bangladesh, un immeuble qui abritait des ateliers de confection pour des marques internationales s'est effondré causant la mort de plus d'un millier de travailleurs et de travailleuses.
«La tragédie du Rana Plaza est devenue le symbole de l'exploitation des femmes liée à une économie capitaliste mondialisée», souligne la TCLCF.
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