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La fondation du chalet Ste-Rose, un véritable conte de Noël !

durée 14h08
30 novembre 2016
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Par Salle des nouvelles

Le Parc de la Rivière-des-Mille-Îles vient d’annoncer des travaux de réaménagement qui amèneront la démolition de l’ancien chalet et la construction, à sa place, d'un nouveau pavillon d'accueil. Sait-on seulement comment et quand fut construit l’ancien chalet? Quand on repense à l’implication des habitants de Ste-Rose dans sa construction à cette époque, c’est un véritable conte de Noël qui se déroule sous nos yeux!

En fait, c’est au milieu des années 50, sous l’impulsion du cardinal Léger, que les associées de l’institut Notre-Dame de la Protection (aujourd’hui le Chaînon) s’installent à Ste-Rose dans l’ancienne résidence de Félix Labelle.  Pressées par la suite de s’agrandir, on construira un chalet à côté. C’est en 1959.

Le chalet, sis au 345 boulevard Ste-Rose, accueillera, durant leurs vacances d’été et de Noël, des jeunes filles d’âge scolaire venant de milieux défavorisés et vivant, durant l’année, dans les maisons des associées à Montréal. Le premier été, elles sont près d’une quarantaine, y incluant les associées, à loger dans la maison Labelle. Avec  la construction du chalet, la capacité d’accueil doublera. Outre les vacances des enfants, le chalet servira aussi à des retraites et à des réunions de famille. 

Des témoins se souviennent
Officiellement inauguré en 1959 par le cardinal Léger, la construction du chalet qui se fera grâce à la grande corvée du cardinal amènera les habitants de Ste-Rose à collaborer de différentes façons, soit en participant à sa construction pour différents hommes de métier, soit en fournissant les meubles, lits et couvertures, ou soit plus tard en fournissant aux jeunes filles et aux associées qui y vivront de la nourriture en abondance!

Ainsi, une jeune fille hébergée par les associées se souvient d’avoir vu, avec ses compagnes, le chalet s’ériger durant l’hiver 1959. Nous ne nous lassions pas, dit-elle, de regarder les ouvriers des différents corps de métier exercer leurs tâches, éclairés par de puissants projecteurs. Ceux-ci travaillaient en effet tard le soir puisqu’ils offraient bénévolement leur temps après leur journée de travail. 

Une associée se souvient aussi qu’avec un budget de 300$ le premier été, il fallait compter sur les dons. Elle se remémore la générosité des gens de Ste Rose et des villages environnants. En particulier, le maire de l’époque, M. Payette, était très impliqué et trouvera les lits, les draps et les couvertures pour le chalet. Mis à part les clubs Lyon et Richelieu, les commerçants de Ste Rose font différents dons. 

Par exemple, le château Ste-Rose fournit le sucre. Un fermier vient porter ses invendus après le marché. On se souvient de paniers de fraises qu’il déposait durant la nuit et qu’il fallait vite équeuter au matin. Un commerçant en gros fournit aussi fruits et légumes selon les besoins. Un citoyen vient régulièrement tondre les haies de cèdre. Même un entrepreneur en services sanitaires vient dépanner gracieusement les associés en urgence! Des jeunes filles ayant travaillé comme monitrices au chalet durant les années 60 se souviennent encore de l’abondance de nourriture.

Dans les années 60, alors que les services d’hébergement pour les enfants en situation d’urgence sont assurés par le gouvernement, les associées vont désormais répondre à d’autres nécessités. Elles délaissent le chalet Ste-Rose qui sera alors repris par différents groupes communautaires qui se succéderont durant plus de cinquante ans.

Ce texte a été rédigé par Colette Bernier, sur la base de différents témoignages, celui entre autres de Lucie Morissette, associée de Notre-Dame de la Protection.

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