D’autres perquisitions de l’UPAC en cours à Laval
Plusieurs firmes d’ingénierie de Laval ont été la cible d’une nouvelle frappe de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), mardi matin.
Selon des sources bien informées, les opérations de perquisition se déroulaient toutes à Laval. Elles visaient le Groupe Dessau, Cima +, Génivar et AECOM et avaient pour but d’accumuler de la preuve pour des enquêtes en cours.
L’UPAC refusait cependant de confirmer ces informations. «Il n’y a pas d’arrestations prévues», s’est contenté de dire Anne-Frédérick Laurence, porte-parole de l’Unité. «Des gens seront cependant rencontrés par nos enquêteurs», a-t-elle précisé.
Plus de 90 policiers de l’escouade Marteau étaient mobilisés sur le terrain depuis 7 h, mardi. L’opération devait durer une bonne partie de la journée.
En milieu d’après-midi, CIMA+ a publié un communiqué dans lequel la firme confirmait que les perquisitions concernent l’octroi de contrats municipaux à la Ville de Laval. Elle ajoute qu’elle collabore avec les autorités et qu’elle n’émettra aucun autre commentaire.
Il s’agit de la sixième série de perquisitions de l’UPAC à Laval. Le 4 octobre dernier, les agents avaient d’abord perquisitionné le domicile du maire Vaillancourt et ses bureaux à l’hôtel de ville, puis, le lendemain, ils en avaient mené une autre fouille dans un condo de Laval, où demeurerait également le maire Gilles Vaillancourt.
Le 11 octobre, 70 enquêteurs de l'UPAC avaient perquisitionné simultanément quelques entreprises de Laval, dont Constructions Louisbourg, J Dufresne Asphalte, Construction Mergad, Nepcon et Poly Excavation. Puis, le 16 octobre, l’UPAC avait procédé à une nouvelle perquisition à Laval, chez Giuliani G Inc.
Enfin, le 24 octobre, Gilles Vaillancourt était de nouveau visé par des perquisitions de l’UPAC alors que les policiers de la SQ se sont rendus dans deux institutions financières de Laval, où il posséderait des coffrets de sécurité.
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