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Entente sur la culpabilité de Gilles Vaillancourt « une sentence bonbon ! », selon Jean-Claude Gobé

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1 décembre 2016
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Par Salle des nouvelles

Le chef de l’Opposition officielle et chef d’Action Laval, Jean-Claude Gobé, réagit à l’entente conclue entre la Couronne et la Défense entourant les accusations à l’encontre de Gilles Vaillancourt, ancien maire de Laval, et son plaidoyer de culpabilité à la plupart de ces dernières.

Une « sentence bonbon » selon Jean-Claude Gobé
Pour le chef de l’Opposition officielle, cette entente entre la Couronne et la défense représente une « sentence bonbon » ; « Je suis estomaqué ! 9 millions de dollars et 6 ans de pénitencier, ça peut paraître gros. Mais il faut rappeler l’ampleur de la fraude auprès des contribuables, sur près de 25 ans, et que Gilles Vaillancourt pourra commencer à sortir de prison au sixième de sa peine, soit à peine un an plus tard ! », a-t-il déclaré, ajoutant, « vu la gravité des faits, qu’il puisse commencer à sortir de prison après un an est tout à fait inacceptable ! ».

Une entente pour éviter un procès et camoufler les faits
Pour Jean-Claude Gobé, cette entente sur la culpabilité de l’ex-maire de Laval lui fait éviter un procès, ce qui évite la divulgation de la preuve et des faits. « Les citoyens de Laval sont lésés dans cette entente, on enlève toutes les autres poursuites dont la plus grave, l’accusation de gangstérisme ! », a-t-il indiqué, « avec un procès, on aurait les preuves, la sentence serait exemplaire ! Il y a eu du banditisme et du gangstérisme, avec une année ou deux de prison, ce n’est pas assez, c’est inacceptable ! ». 

En conclusion, le chef de l’Opposition officielle à la Ville de Laval rappelle que seule une sentence exemplaire aurait pu permettre une rupture nette avec le passé, ce qui n’est pas le cas. 

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