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Le Maine remet en question l'innocuité des tests d'agent Orange à la base de Gagetown

durée 15h01
4 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

FREDERICTON — La législature de l'État du Maine affirme avoir trouvé des failles dans une étude canadienne sur l'utilisation de l'herbicide «agent Orange» sur une base militaire du sud du Nouveau-Brunswick dans les années 1960.

Un rapport publié en janvier par une commission législative du Maine recommande de réévaluer les liens potentiels entre les problèmes de santé et l'utilisation de l'agent Orange à la base militaire canadienne de Gagetown.

Le rapport indique qu'une nouvelle enquête aiderait les anciens combattants américains à accéder aux soins médicaux s'ils ont travaillé à Gagetown où, en 1966 et 1967, l'armée américaine, alors en pleine guerre du Vietnam, a testé des défoliants tels que l'agent Orange.

Une étude réalisée en 2005 par le ministère de la Défense et d'autres agences gouvernementales canadiennes avait conclu que les niveaux d'herbicides utilisés à la base de Gagetown ne présentaient aucun risque pour la santé humaine.

Mais la commission du Maine affirme avoir recueilli des témoignages critiquant les méthodes utilisées dans l'étude canadienne pour recueillir les preuves.

Des herbicides tels que l'agent Orange ont été largement utilisés dans les années 1960 par l'armée américaine pendant la guerre du Vietnam pour détruire les cultures des viêt-cong et des Nord-Vietnamiens. Le département américain des Anciens Combattants a reconnu que certains cancers étaient associés à l'exposition à ces produits chimiques.

La Presse Canadienne