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STL: Achat de 79 autobus hybrides d’ici 2017

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5 décembre 2013
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Par Christopher Nardi

La Société de transport de Laval (STL) compte se procurer 79 nouveaux autobus hybrides d’ici 2017 et n’achètera plus d’autobus diesel à partir de 2014, a appris L’Écho de Laval.

Étant membres du même consortium, l’organisme lavallois se procurera les mêmes véhicules qu’annoncés par la Société de transport de Montréal (STM), soit le modèle produit par Nova Bus.

Pour compléter ses acquisitions, la STL prévoit un montant de 60,2 M$. Cette somme sera divisée de la façon suivante : 19,5 M$ en 2014, 19 M$ en 2015 et 21,7 M$ en 2016.

La STL à dévoilé à L’Écho que chaque autobus hybride coûtera près de 700 000 $, tandis qu’un autobus diesel coûte entre 550 000 $ et 600 000 $. Il est entendu avec Québec que le Ministère des Transports du Québec (MTQ) défrayera 75 % du coût supplémentaire de ces nouveaux autobus, réduisant la charge financière additionnelle de la STL à 25 000 $ par véhicule.

Dans le cadre des mesures de mitigation, sept autobus seront subventionnés à 100 % en 2014.

La direction de la société lavalloise croit que cette décision s’inscrit dans les stratégies de développement durable et de réduction des gaz à effet de serre (GES) de la STL.

«On s’attend à avoir une réduction de la consommation d’essence d’environ 20 % [d’ici 2017]», a expliqué le directeur général, Guy Picard, en entrevue avec L’Écho de Laval.

«Même si chaque véhicule hybride nous coûte un peu plus cher que le modèle diesel, on s’attend à faire des épargnes importantes au niveau du carburant. De plus, cette mesure nous aidera à atteindre notre objectif de réduire nos émissions de GES de 20 % d’ici 2021», a complété Marie-Céline Bourgeault, porte-parole de la STL.

 

Hybrides pour sept ans

 

Malgré le fait que la STL effectue présentement des tests sur un autobus complètement électrique – développé par la firme américaine DesignLine –, son avenir à court terme passe certainement par les véhicules hybrides.

Toutefois, après l’échéance de l’entente avec Nova Bus, l’avenir de la flotte de la STL sera grand ouvert. Ayant analysé plusieurs technologies disponibles sur le marché, le directeur général de la société croit que l’avenir appartient aux véhicules hybrides rechargeables.

«Présentement, nous avons un contrat de cinq ans [avec Nova Bus] avec deux ans d’option, explique Guy Picard. Après les hybrides, peut-être que dans sept ans nous serons rendus à d’autres choses. Je pense que les hybrides rechargeables on beaucoup de potentiel.»

M. Picard a rajouté que plusieurs systèmes pourraient éventuellement être utilisés sur le réseau, tout dépendant des besoins de chaque secteur.

«Il n’y a pas une technologie [d’envisagée], il y en a plusieurs. Dans cinq ou six ans, ça va encore être à développer.»

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