Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail

La CNESST se dit prête à appliquer la loi sur la santé psychologique au travail

durée 18h00
29 mars 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a affirmé vendredi qu'elle «mettra tout en œuvre» pour accompagner les milieux de travail dans les changements apportés par l'adoption de la Loi visant à prévenir et à combattre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel en milieu de travail. 

L'organisation a tenu une conférence de presse à Québec vendredi matin, en présence du ministre du Travail, Jean Boulet, pour réaffirmer son rôle d'informer sur les changements législatifs en cours, alors qu'elle est chargée d'appliquer les lois en matière de travail. 

«Divers moyens de communication sont prévus pour les soutenir et les outiller (les milieux de travail), dont une bonification des formations et des webinaires offerts par la CNESST, des modifications de certaines de nos pages web ainsi que la diffusion d'un modèle de politique de prévention et de prise en charge revu et amélioré qui tient compte des nouvelles exigences législatives», a affirmé la CNESST, par voie de communiqué. 

La campagne de sensibilisation de la CNESST, « Les risques pour la santé psychologique au travail, ce n'est pas de la fiction », est également diffusée une nouvelle fois depuis le 25 mars, pour une durée de trois semaines. 

La CNESST souligne aussi que les employeurs qui souhaitent organiser une activité de sensibilisation et d'informations sur la santé psychologique au travail peuvent le faire en ayant recours à l'un des 18 conseillers en santé psychologique de l'organisation. 

La Loi visant à prévenir et à combattre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel en milieu de travail a été sanctionnée mercredi, après avoir été adoptée à l'unanimité à l'Assemblée nationale la semaine dernière. 

Dans une entrevue avec La Presse Canadienne diffusée dimanche dernier, le ministre Boulet a souligné que sa nouvelle loi mise sur la prévention en amont, mais qu'il est «difficile d'évaluer» s'il y a plus ou moins de plaintes.

Toutefois la tendance est à la hausse. En 2022, la CNESST a reçu pas moins de 4909 demandes de recours concernant le harcèlement psychologique ou sexuel, par rapport à 4398 en 2021.

La nouvelle loi prévoit notamment qu'en cas de dénonciation, une «personne objective, neutre et impartiale» devra faire enquête, pour prévenir et corriger, et par la suite il peut y avoir l'étape du recours.

Elle protège aussi contre les représailles les employés qui vont effectuer un signalement ou qui participeront au traitement du signalement d'une autre personne salariée.

-Avec des informations de Patrice Bergeron, La Presse Canadienne

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Industrie de la construction: 1 femme sur 2 abandonne en cinq ans

Malgré les efforts des acteurs de l'industrie de la construction, une femme sur deux abandonne son travail dans un délai de cinq ans après être arrivée dans l'industrie. Les statistiques finales de la Commission de la construction du Québec sur le portrait statistique des femmes dans l'industrie pour l'année 2024 confirment ainsi que le taux ...

Publié hier à 12h00

Le déficit commercial du Canada a diminué à 5,9 milliards $ en mai

Statistique Canada annonce que le déficit commercial de marchandises du pays s'est réduit à 5,9 milliards $ en mai, grâce à la hausse des exportations d'or. Ce résultat se compare à un déficit commercial record de 7,6 milliards $ enregistré en avril. Les exportations ont augmenté de 1,1 % en mai pour atteindre 60,8 milliards $, les ...

Publié hier à 10h00

Projet pilote: des magasins ouvriront plus tard la fin de semaine dans trois villes

Est-ce que le gouvernement du Québec doit dicter l’heure à laquelle les commerçants doivent fermer boutique? Le ministre délégué à l'Économie, Christopher Skeete, se pose la question. «Est-ce que le gouvernement est encore un acteur central dans ces discussions-là? Est-ce que c'est encore pertinent qu'on fasse ça?» s’est questionné le ministre en ...