Maisons de luxe cambriolées: les trois suspects arrêtés auraient dérobé des millions $

Par Cédérick Caron
Des Robin des bois qui ne redistribuaient pas leur butin aux pauvres. C’est ainsi que l’on peut décrire trois hommes, arrêtés par la police, qui auraient volé des millions de dollars dans de riches maisons de la couronne nord de Montréal au cours des cinq dernières années.
Les enquêteurs les soupçonnent d’être à l’origine d’une centaine de vols qui ont principalement eux lieu dans de luxueuses résidences de Laval, Lorraine ainsi que du secteur Fontainebleau à Blainville entre 2009 et 2014.
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, un membre de la famille d’entrepreneurs Mathers aurait reçu la visite de ces malfaiteurs allégués à deux reprises au cours de l’année 2013.
L’enquête conjointe du Service de police de Blainville, de la Régie intermunicipale de police Thérèse-de-Blainville, de la police de Laval et de la Sûreté du Québec (SQ), menée au cours des derniers mois, a permis d’appréhender un père, son fils et leur complice, il y a une semaine.
Normand Payette, 51 ans, de Blainville, Sébastien Rochon-Payette, 26 ans,
de Mirabel, et Stéphane Lavoie, 49 ans, de Laval, ont comparu au Palais de justice de Saint-Jérôme pour faire face à différentes accusations dont entre autres introduction par effraction, vol de plus de 5 000 $ et complot.
En plus de dérober plusieurs biens de grande valeur facilement transportables, les trois hommes auraient réussi à mettre la main sur plusieurs coffres-forts contenant de rondelettes sommes d’argent comptant.
Les trois hommes sont connus des policiers, mais seul M. Payette a des antécédents en semblable matière.
«L’enquête n’est pas terminée. Il nous reste encore des infractions à analyser. Cependant, nous voulions appréhender les suspects dès que possible pour qu’ils soient incarcérés en entendant la suite des procédures judiciaires», explique le sergent Gino Paré de la SQ.
Il semblerait qu’il n’ait pas qu’une résidence de la famille Mathers qui aurait été visée par des voleurs.
Des malfaiteurs se seraient aussi intéressés au bureau du patriarche Jean-Guy Mathers. Ce dernier a confié que des sommes d’argent ont été dérobées à son bureau de la carrière et également au marché aux puces.
M. Paré ne croit pas impossible que des victimes de ce trio n’aient toujours pas porté plainte à la police et les invite à dénoncer le tout.
Il invite aussi toute personne qui détiendrait de l’information au sujet de cette enquête à communiquer avec la Centrale d’information criminelle de la SQ de façon confidentielle au 1 800 659-4264.
Avec la collaboration de Marie-Ève Dumont
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