Pas d'accusations contre Jean Pascal

Par Camille Laurin-Desjardins\Agence QMI
Le boxeur Jean Pascal s’est dit soulagé sur les réseaux sociaux lundi, après avoir appris qu’aucune poursuite ne sera entreprise ni contre lui ni contre ses amis concernant l’agression sexuelle alléguée qui serait survenue chez lui en janvier.
«Je viens de recevoir un appel très important. Aujourd'hui est une des plus belles journées de ma vie», a-t-il écrit sur Twitter peu de temps après l’annonce par le Directeur des poursuites criminelles et pénales qu’aucune accusation ne serait déposée dans ce dossier.
«À la suite de l'analyse de l'enquête menée par la Régie de police intermunicipale Thérèse-de-Blainville au sujet de l'événement survenu le 26 janvier à Lorraine, il n'y aura aucune accusation déposée contre quiconque dans cette affaire», a dit lundi le porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Jean-Pascal Boucher.
Celui-ci n'a pas voulu émettre davantage de commentaires, mais il est à noter qu'aucune accusation de méfait public ne sera déposée non plus.
Témoin important
Depuis le 26 janvier, Jean Pascal était considéré comme un «témoin important» en lien avec une affaire d’agression sexuelle qui se serait déroulée dans sa résidence, à Lorraine.
Jean Pascal avait fait la fête avec plusieurs amis à l’établissement licencié Commission des liqueurs de Boisbriand, et le groupe avait finalement terminé la soirée chez le boxeur, avec une jeune femme rencontrée au bar. Vers 4 h 20 du matin, celle-ci aurait quitté les lieux en taxi et serait allée déposer une plainte à la Régie de police pour agression sexuelle non consentante.
Jean Pascal, qui s’était entre-temps envolé vers Los Angeles, avait écourté son séjour pour venir répondre aux questions des policiers, mais s’était refusé à tout commentaire dans les médias. La police a finalement déposé son dossier au DPCP, mais celui-ci a manifestement jugé qu’il ne possédait pas assez de preuves pour intenter des poursuites.
Jean Pascal a refusé de s’entretenir avec le Journal, lundi, ajoutant qu’il commenterait publiquement l’affaire mardi.
– Avec la collaboration d’Éric Thibault
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