Production et distribution de porno juvénile par des ados : le dossier est réglé
La cause des dix adolescents accusés en novembre 2013 d’avoir produit, possédé et distribué de la pornographie juvénile est maintenant close.
Deux des jeunes, âgés entre 13 et 15 ans, ont été acquittés faute de preuves. Pour les huit autres jeunes hommes, il a été convenu de soumettre leur cas à une sanction extra judiciaire.
«En matière jeunesse, c’est une voie de règlement de dossier qui permet d’imposer des travaux communautaire, des rencontres de sensibilisation ou des rendez-vous avec du personnel médical, entre autres. C’est une façon de favoriser la réhabilitation et la réinsertion de ces jeunes», a expliqué le porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Jean-Pascal Boucher, à L’Écho de Laval.
À cette étape, c’est le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) qui a supervisé le dossier. Les pénalités imposées ont été effectuées et complétées entre les mois de novembre et janvier dernier.
Rappel des faits
La police de Laval appréhendait, le 14 novembre 2013, les accusés, fréquentant divers établissements scolaires lavallois de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier.
Dans le cadre de l’opération Magma, on les soupçonnait d’avoir produit de la porno juvénile avec sept jeunes filles, du même âge, qu’ils fréquentaient. Ces jeunes s’échangeaient le matériel et ont même procédé, dans certains cas, à la distribution de photos osées sur les réseaux sociaux.
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