Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Laval propose des changements importants sur les hydrocarbures

durée 11h53
3 août 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

La Ville de Laval a transmis ses recommandations et ses commentaires au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles concernant la deuxième mouture des trois projets de règlements découlant de la Loi québécoise sur les hydrocarbures.

« Dans la volonté du gouvernement du Québec de faire des municipalités des gouvernements autonomes de proximité, il m’apparaît essentiel que nous puissions déterminer nous-mêmes des zones incompatibles d’exploration, de production et de stockage d’hydrocarbures, et ce, afin d’assurer la sécurité de ses citoyens et la protection de notre environnement », a soutenu Virginie Dufour, conseillère de Sainte-Rose et membre du comité exécutif responsable des dossiers environnementaux.

Milieux naturels

Les projets de règlements prévoient actuellement une distance séparatrice de 100 mètres d’un parc national ou d’une aire protégée inscrite au registre québécois. Ils ne prévoient, cependant, rien pour les autres milieux naturels d’intérêts présents sur le territoire lavallois. Ainsi, Laval recommande qu’une distance séparatrice puisse être applicable aux milieux naturels d’intérêts inscrits dans son schéma d’aménagement et dans son plan de conservation et de mise en valeur des milieux naturels.

Cours d’eau et eau potable                                                                                                 

Les projets de règlements interdisent toutes activités dans les eaux navigables. Toutefois, ils ne prévoient rien pour les cours d’eau intérieurs. Ils n’abordent pas, non plus, le sujet des rives et des berges. La Ville de Laval souhaiterait pouvoir déterminer des zones incompatibles d’exploration, de production et de stockage d’hydrocarbures sur son territoire afin d’assurer la protection de ses cours d’eau intérieurs.

La Ville s’inquiète également du fait que les projets de règlements n’établissent aucun lien avec le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP). Cela signifie que le fardeau de la preuve en matière de protection des sources d’eau potable et l’application du RPEP reviendraient aux municipalités en cas de litige par rapport à la Loi sur les hydrocarbures.

Zone agricole

La Ville de Laval trouve anormal que rien ne soit prévu concernant les zones agricoles. Elle propose donc de pouvoir déterminer des zones incompatibles d’exploration, de production et de stockage d’hydrocarbures sur son territoire afin d’assurer la protection de ses zones agricoles.

Enfin, pour garantir une meilleure transparence et une plus grande sécurité des citoyens, la Ville de Laval recommande au gouvernement du Québec de mettre en place un mécanisme de communication pour informer les villes de toutes activités reliées aux hydrocarbures qui ont lieu sur leur territoire.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


La ministre Guilbault convoque les maires responsables des sociétés de transport

La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a convoqué les maires responsables des sociétés de transport pour une rencontre qui doit avoir lieu lundi. L'attaché de presse de Mme Guilbault, Maxime Roy, a confirmé vendredi matin l'information relayée d'abord par Radio-Canada. Il sera question lors de cette rencontre «des enjeux liés au ...

1 mai 2024

Loi pour protéger des élus: un organisme craint une application «abusive»

La Ligue des droits et libertés (LDL) critique vertement le projet de loi 57 qui vise à protéger les élus contre les menaces de citoyens, prétextant «l’existence de risques sérieux d’atteintes aux libertés fondamentales d’expression, d’opinion et d’association». L’organisme croit également que la pièce législative pourrait faire craindre à des ...

30 avril 2024

Taxe sur l'immatriculation: les villes dénoncent des frais «prohibitifs»

Les municipalités dénoncent des frais administratifs «prohibitifs» liés à la taxe d’immatriculation destinée au financement du transport collectif. En décembre, le gouvernement du Québec a fait adopter une loi qui permet aux villes de taxer les véhicules en fonction de leur consommation d’essence. «Les municipalités qui souhaitent se prévaloir ...