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Le taux d’intérêt et pénalités sont de 13,5%

Prélèvement préautorisé pour les taxes : l'opposition officielle dénonce le refus du maire

durée 12h00
10 février 2020
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Par Salle des nouvelles

La proposition du conseiller de Fabreville et représentant de l’Opposition officielle, Claude Larochelle, visant à permettre le paiement du compte de taxes municipales par prélèvement bancaire préautorisé à un taux d’intérêt avantageux a été balayée par l’équipe du maire Demers, lors de la séance du conseil municipal de février. Une décision que s’explique bien mal M. Larochelle, convaincu que ce mode de paiement simplifié aurait été bénéfique tant pour la Ville que pour la population lavalloise.

« Les citoyens écopent, alors que Stéphane Boyer et Marc Demers sont incapables de mettre la partisannerie de côté » - Claude Larochelle, représentant de l’Opposition officielle

 

Taux d'intérêt et pénalités

Le principal motif de refus de l’équipe Demers, invoqué par le vice-président du comité exécutif, Stéphane Boyer, est que la Ville offre déjà le paiement des taxes en six ou douze versements égaux depuis 2014. Or, ce qu’il omet de mentionner, selon l'Opposition, c'est que le taux d’intérêt et pénalités sont de 13,5% et qu’ils commencent à encourir si les deux dates d’échéance ne sont pas respectées. Une situation que dénonce le chef de l’Opposition officielle et conseiller de Marc-Aurèle-Fortin, Michel Trottier : « L’intransigeance de Demers et Boyer est gênante. Ce n’est pas normal de charger des intérêts prohibitifs à nos citoyens simplement, car ils ne peuvent pas payer un compte de plusieurs milliers de dollars en l’espace de quelques mois ! »

Claude Larochelle renchérit sur ce sujet : « Avec cette proposition, on voulait offrir davantage d’options de paiements à la population. Pour certains foyers, payer un compte de taxes en deux versements est un enjeu. La Ville peut aider à alléger le fardeau financier des familles lavalloises en ne nuisant pas à sa situation financière, je ne comprends pas comment l’administration Demers peut s’opposer à ça. »

À cela il faut ajouter les économies à faire sur le plan administratif. « Le paiement direct nécessite moins de manipulations, ce qui libère le personnel d’une lourde tâche administrative. Ce n’est pas pour rien que presque toutes les grandes entreprises et plusieurs villes comme Québec, Sherbrooke, Gatineau, Brossard et même Rimouski offrent ce mode de paiement. C’est parce qu’économiquement, c’est avantageux ! », conclut Claude Larochelle.

 

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