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Relations entre communautés culturelles et policiers

Aglaia Revelakis dénonce une « vision partisane »

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13 août 2020
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Par Salle des nouvelles

La conseillère municipale d'Action Laval, Aglaia Revelakis, du district de Chomedey, dénonce « la vision partisane » de ses collègues du conseil municipal. Lors du vote sur la formation d’un comité sur les relations entre les communautés culturelles et les policiers, les conseillers municipaux se seraient « sagement cachés derrière leur chef ».

Alors que le conseil municipal de Laval est riche de ses représentants des communautés culturelles, aucun d’entre eux, à l’extérieur des membres d’Action Laval n’a appuyé la proposition. « Pour Marc Demers et Michel Trottier, les conseillers municipaux n’ont pas de rôle à jouer dans les consultations auprès des communautés culturelles », a souligné Mme Revelakis. « Pourtant, c’est le rôle des conseillers municipaux d’être à l’écoute des citoyens », a-t-elle appuyé.

La proposition présentée lors de l’assemblée du mois dernier demandait qu’à titre de représentants de la population, dans une approche non partisane, les élus municipaux devraient être une partie de ce processus. Particulièrement dans une période où la population perd confiance dans ses élus, la collaboration non partisane est des plus importantes.

« Que ce soit dans le cas de la gestion de la crise sanitaire internationale ou dans les relations avec les communautés culturelles minoritaires, la population se méfie de plus en plus de ses élus », a analysé Mme Revelakis. « Les Lavallois veulent voir leurs élus travailler ensemble pour le bien de tous et dans l’intérêt de chacun. »

Alors que la Ville reconnaît que la diversité de son conseil municipal est un atout, selon la conseillère, il est malheureux de voir que la partisanerie vient entretenir la division. Cette richesse aurait permis de raffermir le lien d’appartenance des citoyens lavallois d'origines diverses et d’appuyer la communication directe avec les plus hautes instances de la Ville. Mais pour Aglaia Revelakis, ce sont les partis politiques qui ont le dernier mot. Les représentants de la population n’auront pas l’occasion de faire ce pour quoi ils sont élus.

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