Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Mêlée de presse

François Legault continue de défendre Pierre Fitzgibbon

durée 12h00
3 juin 2021
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
Léa Arnaud
email
Par Léa Arnaud, Journaliste

Le premier ministre François Legault a répondu aux questions des journalistes lors d’une mêlée de presse tenue ce matin. Sans surprise, la démission de Pierre Fitzgibbon au poste de ministre de l’Économie était au cœur de cette rencontre. 

« Il a démissionné du conseil des ministres suite au rapport de la commissaire à l'éthique, c’est un sacrifice pour lui. Alors je pense que le moins que l'on puisse faire c'est de le laisser négocier la possible vente de ses actions, et ce, lui-même », a-t-il expliqué. 

François Legault a qualifié Pierre Fitzgibbon d’homme compétent et c’est pour cette raison qu’il regrette la tournure des événements. « C’est malheureux, mais j’ai compris que les autres partis ne veulent pas des entrepreneurs en politique. Pourtant, je pense qu'on a intérêt à avoir plus d'entrepreneurs, car on a un retard par rapport à nos voisins au Canada ou aux États-Unis. »

À cela, le premier ministre a ajouté que M. Fitzgibbon avait tout de même vendu 11 des 13 parts d’entreprises qu’il détenait. De plus, par le fait que ce dossier soit sorti au grand jour, il semblerait que de nombreux acheteurs potentiels se soient finalement présentés à lui. 

Questionné sur l'attribution du poste de ministre de l’Économie à Éric Girard, l’actuel ministre des Finances, François Legault a indiqué : « il y a une logique à les mettre ensemble. » Cela en prenant pour exemple plusieurs éléments qui sont à la fois impliqués dans les finances, mais aussi dans l’économie, notamment la Caisse de dépôt. 

Enfin, M. Legault a expliqué ne pas avoir prévu de faire un remaniement au conseil des ministres étant donné que celui-ci est toujours dans la zone paritaire avec 14 hommes et 11 femmes. 

Bal des finissants
Lors de cette mêlée de presse, le premier ministre a également été succinctement interrogé à propos de la décision de la Santé publique de ne pas permettre de bal de finissants cette année. 

« J’aimerais trouver un compromis. J'ai moi-même eu un bal après le secondaire, après le cégep et après l'université, je m'en souviens très bien. On a eu du fun! Donc je trouve ça triste pour nos jeunes que ça ne se fasse pas, ils méritent d’avoir quelque chose. »

Cependant, il a soulevé l’importance de se méfier des potentielles éclosions qui pourraient avoir lieu dans un événement de ce genre. 

Il a donc demandé au directeur national de la Santé publique d’envisager des activités en extérieur. Notamment, une remise de diplômes où chacun pourrait rester à sa place. Aussi, étant donné que les festivals vont pouvoir reprendre à la fin du mois, le bal des finissants pourrait prendre la tournure d’un festival, en plein air. 

À lire également

« Les membres de mon gouvernement ne sont pas au-dessus des lois » — François Legault

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Marc Tanguay reprend le rôle de chef intérimaire du Parti libéral du Québec

En attendant le choix de son prochain chef, le Parti libéral du Québec (PLQ) confie à nouveau au député de LaFontaine, Marc Tanguay, le rôle de chef intérimaire. M. Tanguay repend donc le poste qu'il avait occupé dans le long intervalle entre le départ de Dominique Anglade, en novembre 2022, et l'élection de Pablo Rodriguez, en juin ...

Publié hier à 15h00

Nomination de Sonia Bélanger: les syndicats dans la Santé prêts à collaborer

Les syndicats dans la Santé accueillent la nomination de Sonia Bélanger avec une main tendue et une dose d'espoir. La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), qui représente la majorité des infirmières et infirmières auxiliaires, note que la nouvelle ministre de la Santé est infirmière de formation. L'organisation syndicale espère que ...

Publié hier à 9h50

Alerte: les médecins de famille acceptent l'entente de principe

Les membres de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ont voté à 97 % en faveur de l'entente de principe conclue le 11 décembre avec le gouvernement. L'entente de principe qui est désormais entérinée prévoyait que plusieurs éléments de la loi 2 pour lesquels les médecins s'opposaient fermement seraient retirés. Plus de ...