Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Grève des 1800 ingénieurs de l’État

L’économie québécoise perd de dizaines millions de dollars de retombées économiques chaque semaine

durée 17h00
19 mai 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Mickael Couillerot, Journaliste

Reconnaissant que la grève illimitée des ingénieurs de l’État engendre des impacts financiers majeurs sur l’industrie de l’entretien des routes, Bitume Québec constate que ce conflit de travail entraîne une quasi-paralysie des activités reliées à la réhabilitation, au pavage et à l’entretien du réseau routier sous la responsabilité du MTQ.

« Les entreprises-membres de l’association, à l’instar des milliers de travailleurs sont actuellement pris entre le marteau et l’enclume, comme en otages, dans ce conflit qui a des retombées négatives non seulement sur les usagers, mais aussi sur les entreprises qui se sont mobilisées avec des investissements majeurs dans bien des cas pour réaliser leurs contrats. » a dit aujourd’hui le président de l’organisme, Tytus Zurawski, qui a une fois de plus appelé les parties à reprendre urgemment les négociations.

Pour Bitume Québec, l’attente d’un règlement imminent de ce litige risque, au surplus, de faire des ravages en termes de rétention du personnel spécialisé dans les entreprises qui, face à l’incertitude et un avenir plus ou moins certain, pourrait voir plusieurs de ses éléments les meilleurs délaisser le domaine pour opter, dans l’alternative, pour un autre secteur offrant plus de stabilité à court terme. 

« Cela serait tragique pour bon nombre d’entreprises qui doivent en plus composer avec le phénomène de la rareté de la main-d’œuvre. » a poursuivi monsieur Zurawski, tout en déplorant que le pouvoir d’attraction des talents puisse aussi en être largement affecté, tout au moins fortement atténué.

Selon Bitume Québec, chaque semaine de retard aura des répercussions majeures sur les échéanciers des projets et ne pourra être rattrapée en bout de piste en dépit de tous les efforts qui pourraient être consentis lors d’un retour au travail.

Il en va de même pour les répercussions néfastes que cela engendrera sur la programmation des travaux de 2023, notamment, qui commande un investissement de temps inimaginable chez les entrepreneurs en amont, et pour la préparation des plans et devis par les ingénieurs du ministère, subséquemment, en prévision des travaux prévus au budget québécois pour 2023.

Bitume Québec réitère qu’elle se tient à la règle de la neutralité la plus stricte, refusant de se prononcer sur la légitimité des demandes syndicales et/ou des offres patronales, mais qu’elle ne peut se résoudre à demeurer silencieuse dans l’état actuel de la situation qui prend une orientation et une dimension sociales porteuse d’un grand risque de précarité malvenue à bien des égards.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Voici ce qu'il faut savoir sur le discours du Trône qui sera lu par le roi Charles

Le roi Charles lira le discours du Trône, qui expose les priorités du gouvernement pour la session parlementaire, mardi matin. Voici quelques faits sur cet événement historique. — Le roi Charles III sera le premier monarque à utiliser le nouveau trône dans l'édifice du Sénat du Canada. — Depuis la Confédération, 152 discours du Trône ont été ...

Publié hier à 18h00

De «la comptabilité créative» pour mousser SAAQclic, selon un ex-vérificateur interne

Les responsables du projet SAAQclic avaient des «cibles ambitieuses» et ont usé de «comptabilité créative» pour mousser la rentabilité de la plateforme, selon l'ancien directeur de la vérification interne de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ). Le comptable à la retraite Daniel Pelletier a entamé lundi matin son témoignage à la ...

Publié hier à 15h00

Alerte: le NPD ne sera pas un parti reconnu à la Chambre des communes

Le leader du gouvernement à la Chambre des communes, Steven MacKinnon, confirme que le Nouveau Parti démocratique (NPD) ne se verra pas accorder le statut de parti officiel. La Loi sur le Parlement du Canada stipule qu'un parti doit disposer d'au moins 12 sièges pour être reconnu, alors que le NPD n'a fait élire que sept députés aux dernières ...