Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Politique provinciale

Le Parti libéral du Québec n'est pas pressé d'élire un nouveau chef

durée 08h00
26 janvier 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le Parti libéral du Québec (PLQ) prendra son temps avant d'élire un nouveau chef.

C'est ce qu'a affirmé, mercredi, le président du PLQ, Rafael P. Ferraro, en mêlée de presse à Lac-Beauport, où se tient le caucus présessionnel de sa formation politique.

« Je ne pense pas qu'on est pressé », a-t-il dit, rappelant que la dernière course à la chefferie, qui s'était finalement soldée par le couronnement de Dominique Anglade, s'était tenue deux ans après l'élection, en 2020.

« Ça avait été fait à peu près à mi-chemin (du mandat). Est-ce que ça va ressembler à la dernière fois, un peu avant, un peu après, ça reste à déterminer », a-t-il ajouté.

Les membres devront être consultés sur le calendrier, selon lui.

Pour l'instant, personne n'a encore confirmé sa candidature, les Marc Tanguay, André Fortin et Monsef Derraji attendant de connaître les règles de la course. Celles-ci devraient être annoncées plus tard cette année. 

En 2022, le PLQ a vécu son « annus horribilis », récoltant le pire score de son histoire lors du scrutin du 3 octobre, un désaveu massif, sans ambiguïté, de la population.

Le parti a dû se contenter de figurer au quatrième rang des cinq principaux partis, en termes d’appui populaire, avec seulement 14 % du vote. 

En dehors de la grande région de Montréal, le PLQ a été désavoué pratiquement partout, massivement, par les électeurs francophones.

Une crise majeure a aussitôt éclaté, divisant les troupes, promptes à contester ouvertement le leadership de la cheffe, tenue responsable d'une campagne catastrophique — Mme Anglade a dû démissionner. 

À l'heure actuelle, le parti compte 20 000 membres, a confirmé M. Ferraro, soit environ 40 000 membres de moins que le Parti conservateur du Québec.

Les libéraux devraient se réunir en conseil général en principe ce printemps, mais cela reste à confirmer, selon le président du parti, qui n'exclut pas non plus la tenue d'un congrès d'orientation.

« Moi, ce que je sens depuis que je suis arrivé à la présidence du PLQ, c'est qu'il y a encore beaucoup d'intérêt de la part des militants de s'impliquer, il y a beaucoup d'intérêt aussi pour la course au leadership », a-t-il assuré.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 12h00

Loi spéciale: outrés, des médecins manifestent devant l'Assemblée nationale

Une quinzaine de médecins se sont présentés à l'Assemblée nationale mardi matin avec du ruban adhésif sur la bouche pour protester contre la loi 2. Ils ont dénoncé cette loi spéciale adoptée sous bâillon dans la nuit de vendredi à samedi qui leur impose un nouveau mode de rémunération basé en partie sur l'atteinte d'objectifs de ...

Publié hier à 9h00

La FIQ déplore que Christian Dubé brandisse les IPS comme «substituts des médecins»

La FIQ s'étonne que le ministre de la Santé, Christian Dubé, présente les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) comme solutions aux déboires de sa loi spéciale sur la rémunération des médecins puisque Québec a récemment réduit les cibles de postes d’IPS. Cela fait en sorte que certaines IPS qui graduent n'ont présentement pas de postes où ...

Publié le 27 octobre 2025

Ralentissement du DSN: Christian Dubé promet de sévir contre les médecins

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, promet de sévir contre les médecins qui auraient ralenti l'implantation du Dossier santé numérique (DSN). C'est ce qu'il a affirmé tard vendredi soir en pleine adoption accélérée de la loi spéciale imposant aux médecins un nouveau mode de rémunération et mettant fin à leurs moyens de pression. Le ...