Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Près de 87 % souhaitent de meilleures conditions de travail

Secteur public: la moitié des Québécois en désaccord avec l'offre du gouvernement

durée 13h00
18 septembre 2023
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne

Le front commun du secteur public dévoile lundi que, selon un sondage SOM, plus de la moitié des Québécois sont d’avis que les augmentations de salaire de 9 % sur cinq ans offertes par le gouvernement ne suffisent pas. 

La très grande majorité des sondés, soit 87 %, affirment même qu’il est nécessaire que le gouvernement du Québec améliore les conditions de travail de ses employés.

Ils sont presque aussi nombreux à penser que les salaires devraient minimalement être indexés au coût de la vie. Les trois quarts estiment que les salaires du secteur public devraient être équivalents à ceux du secteur privé. 

Peu de Québécois (30 %) jugent que le gouvernement gère bien les négociations avec les syndicats qui représentent ses employés. 

Au-delà du salaire, les trois quarts des personnes sondées soulignent qu’une meilleure rémunération des employés du secteur public aurait un impact positif sur la qualité des services. 

« Ces résultats confirment ce qu’on sent quand on parle aux gens, à savoir que les Québécoises et les Québécois valorisent leurs services publics et sont bien conscients que les conditions de travail laissent à désirer », soutiennent dans un communiqué les représentants du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

Le front commun sollicite présentement ses 420 000 membres sur un mandat de grève générale illimitée. Des votes ont lieu dès cette semaine. 

Les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars dernier. Les demandes syndicales avaient été déposées à l’automne 2022 et Québec avait déposé ses offres en décembre 2022.

Québec offre à l’ensemble des employés de l’État 9 % d’augmentation sur cinq ans, plus un montant forfaitaire de 1000 $ pour la première année du contrat de travail. Il veut aussi consacrer l’équivalent de 2,5 % à des «priorités gouvernementales», ce qui fait qu’il présente son offre comme équivalant à 13 % sur cinq ans.

Le front commun, quant à lui, réclame 100 $ par semaine ou l’équivalent de l’Indice des prix à la consommation (IPC) plus 2 % pour la première année — selon la formule qui serait la plus avantageuse pour le travailleur — puis l’IPC plus 3 % pour la deuxième année, puis l’IPC plus 4 % pour la troisième année.

Selon le sondage, 56 % des Québécois estiment que les demandes salariales des syndicats ne sont pas exagérées. Néanmoins, ils sont 38 % à les trouver généreuses, voire très généreuses pour la moitié d’entre eux. 

Le sondage a été mené fin juillet auprès de 1089 répondants sur internet.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


21 septembre 2023

Services de garde: un guichet unique, pas avant juin 2024, dit Suzanne Roy

Le guichet unique pour inscrire son enfant dans un service de garde ne sera pas en place avant juin 2024.  Et ce sera alors une période de rodage avant une entrée en fonction réelle en septembre 2024, selon ce qu'a indiqué la ministre de la Famille, Suzanne Roy, en mêlée de presse mercredi matin. La ministre commentait alors la publication ...

20 septembre 2023

Logement: Abolir la TVQ serait trop cher selon François Legault

Le premier ministre François Legault affirme qu'abolir la taxe de vente du Québec (TVQ) sur les matériaux de construction coûterait trop cher par rapport à son efficacité. Le ministre des Finances, Eric Girard, a estimé de manière préliminaire que le coût d’une telle mesure pour le Québec serait de 1,5 milliard $. M. Legault a dit qu’il ne ...

20 septembre 2023

Encore trop de chirurgies oncologiques hors délais, dénonce l'opposition officielle

Près de 1000 Québécois atteints d'un cancer attendent leur chirurgie oncologique depuis plus de 56 jours, a déploré mardi le porte-parole libéral en matière de santé, André Fortin.  La cible du gouvernement pour l'accès à la chirurgie oncologique est que 90 % des patients médicalement prêts soient opérés en moins de 28 jours et 100 % en moins de ...