La Caisse de dépôt et placement contredit Geneviève Guilbault
Par La Presse Canadienne
Contrairement à ce que ne cesse de répéter la vice-première ministre et ministre des Transports, Geneviève Guilbault, ce n'est pas une «grande majorité» des parties prenantes consultées par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) dans le cadre de son analyse de la mobilité à Québec qui ont parlé de «sécurité économique».
En fait, ce ne sont qu'environ 70 des 172 parties prenantes consultées (un peu plus de 40 %) qui ont «émis des préoccupations quant à la sécurité des liens commerciaux, du transport de marchandises ou de la redondance des ponts existants», a confirmé mercredi la CDPQ à La Presse Canadienne.
Jeudi dernier, Mme Guilbault a affirmé en conférence de presse avec le premier ministre François Legault, puis lors d'une série d'entrevues, qu'une «grande majorité» des parties prenantes consultées par la CDPQ avait parlé de «sécurité économique».
Le gouvernement Legault évoque depuis une semaine l'argument de la «sécurité économique» pour justifier sa décision de relancer le troisième lien autoroutier Québec-Lévis.
«Beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens, (...) une grande majorité de ces gens-là ont fait valoir une inquiétude sur la redondance, la possibilité d'avoir une alternative au pont Pierre-Laporte», a déclaré Geneviève Guilbault sur les ondes de Radio-Canada, jeudi dernier.
Caroline Plante, La Presse Canadienne
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