Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Changements climatiques

80 organismes appellent les dirigeants politiques à sévir contre les pétrolières

durée 10h00
1 août 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Dans une lettre adressée aux premiers ministres des provinces, des territoires, du gouvernement fédéral et aux chefs des partis d’opposition, un regroupement de 80 organismes représentant la «communauté environnementale du Canada» appelle à des mesures «décisives», urgentes et significatives pour lutter contre les changements climatiques et leurs effets dévastateurs.

«Combien de nos communautés devront encore subir des incendies avant que nos dirigeants n’agissent avec la plus grande célérité?» demande le regroupement, s’appuyant sur le cas de Jasper, en Alberta, une ville en montagne prisée par les touristes ayant été ravagée par d’importants incendies de forêt.

«À l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 750 incendies de forêt sont en cours au Canada, dont la plupart sont hors de contrôle», avancent les organisations.

Le collectif, dont font notamment partie Équiterre, Greenpeace Canada, EcoJustice et la Fondation David Suzuki, rappelle que les «changements climatiques, alimentés par l’utilisation des combustibles fossiles, favorisent l’augmentation de la taille, de la température et de la fréquence des incendies de forêt».

Les signataires de la lettre font également valoir qu’entre 1986 et 2021, « 37 % des zones forestières brûlées dans l’ouest du Canada et des États-Unis peut être attribué aux émissions de 88 grands producteurs de combustibles fossiles et fabricants de ciment».

Ce faisant, ils réclament des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux une réglementation plus sévère des activités des entreprises pétrolières et gazières, ainsi que des institutions financières qui les financent.

Malheureusement, constatent les signataires, ces exploitants des combustibles fossiles «ont rejeté tout effort visant à réglementer l’industrie pétro gazière».

«Les Canadiens méritent mieux que des retards persistant dans le plafonnement des émissions et une politique climatique affaiblie par le lobbying permanent du secteur des combustibles fossiles», martèlent les auteurs de la lettre, qui demandent aux élus de «cesser de se livrer à des jeux politiques au détriment de notre santé et de notre sécurité».

Les populations autochtones vulnérables

Les signataires de la lettre ont relevé que les membres des Premières Nations sont parmi les plus touchés par les incendies de forêt.

En 2023, année record pour les incendies de forêt, plus de 10 % des personnes évacuées étaient autochtones. Les populations majoritairement autochtones représentent par ailleurs «plus de 42 % des évacuations pour cause d’incendie entre 1980 et 2021».

Marie-Ève Martel, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Loi 2: les spécialistes demandent à la Cour de confirmer l'interprétation du PGQ

Revirement de situation, jeudi, en Cour supérieure à Montréal, alors que la demande de sursis provisoire des médecins spécialistes, qui cherchaient à faire suspendre des dispositions de la loi 2 du ministre Christian Dubé, n’a jamais été abordée. Avant même que ne commence la débat, l’avocat de la Fédération des médecins spécialistes du Québec ...

Publié hier à 18h00

Les accès à la résidence permanente pour raisons humanitaires se resserrent

Le gouvernement fédéral réduit le nombre de places disponibles dans ses programmes de résidence permanente pour réfugiés pour l'an prochain. Le plan actualisé des niveaux d'immigration prévoit 49 000 places pour les réfugiés souhaitant obtenir la résidence permanente en 2026, contre environ 58 000 cette année. Le Conseil canadien pour les ...

Publié hier à 12h00

Immigration: Roberge opte pour une baisse modérée et vise 45 000 par année

Le gouvernement Legault opte finalement pour une réduction modérée de l’immigration en baissant les seuils à 45 000 nouveaux résidents permanents par année pour la période de 2026 à 2029. Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, jonglait avec trois scénarios de baisse : 25 000, 35 000 et 45 000 immigrants par année. Il s’agit ...