L'En-Droit réclame plus des logements sociaux à Laval

Par Christopher Nardi
L’organisme L’En-Droit de Laval a tenu le 9 juillet dernier un BBQ populaire, durant lequel les membres espéraient sensibiliser les Lavallois aux difficultés d’accès à du logement abordable que vivent les personnes ayant des problèmes de santé mentale.
Profitant d’une météo très favorable, les membres de l’organisme communautaire, membre de l'Association des Groupes d'Intervention en Défense des Droits en Santé mentale du Québec, ont tenu a attirer le plus de passants possibles en organisant un événement fort visible dans le parc des Prairies. Les membres de l’organisation s’attendaient à une présence d’environ 50 à 60 personnes au courant de l’après-midi.
«Le but de l’événement est d’amener des gens enfin de les sensibiliser à la question du manque de logement social à Laval, explique Richard Miron, coordonnateur de l’organisme. On veut mettre la situation au clair et initier les discussions avec les citoyens.»
Projet de logement social
Déplorant la disparition d’habitations abordables pour les plus démunis à Laval, la direction de L’En-Droit insiste que c’est crucial que la Ville de Laval investisse dans des projets de logements sociaux. Ces habitations sont d’autant plus importantes pour les personnes vivantes avec des problèmes de santé mentale.
«Nous défendons des gens qui ont ou qui ont eu des problèmes de santé mentale, dit M. Miron. Nous trouvons qu’à Laval, il y a un gros manque de logements sociaux, ce qui fait que plusieurs de nos bénéficiaires se retrouvent dans la rue, car ils ne peuvent pas se permettre de payer pour une résidence»
Malheureusement, selon le coordonateur, les projets avancés par l’organisme se voient freinés par deux obstacles majeurs, soient un manque de fonds disponibles ainsi que la difficulté d’obtenir des terrains.
Pour combler le manque d’argent attribué au projet, l’organisme propose que la Ville créée une réserve foncière dédiée uniquement à des projets de logements sociaux. De plus, ils exigeraient de la Ville que des terrains soient plus facilement disponibles pour des projets qui assisteraient les démunis et les personnes ayant des problèmes de santé mentale.
Pour l’instant, l’organisme n’a pas encore entamé des démarches afin d’ouvrir des négociations avec la Ville, quoique ce serait «dans les plans» à venir.
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