Un centre commercial est évacué et un toit s’envole à Laval

Par Claude-André Mayrand
Une fuite de gaz causée par le renversement d’un échafaudage en raison des vents violents a mené à l’évacuation complète du Centre Laval, vendredi après-midi.
Selon le chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Laval, Louis Boucher, c’est en tombant à la renverse que l’échafaudage a accroché une ligne de gaz, ce qui a mené à une fuite.
Il s’agissait d’une fuite de gaz naturel.
La structure recouverte d’une toile était aménagée pour la rénovation d’un commerce du centre commercial situé sur le boulevard Le Corbusier. Selon le chef Boucher, elle fait environ 60 pieds par 40 pieds.
«On craint qu’elle ne s’effondre complètement dans le stationnement, alors on termine présentement l’évacuation du stationnement», explique Louis Boucher.
La fuite a été colmatée vers 16 h 30, soit environ une heure après le début de l’évacuation.
Personne n’a été intoxiqué ou blessé, à l’exception d’une personne qui a été renversée par le vent et qui a chuté lourdement au sol. La victime a été prise en charge par Urgences-Santé.
Le Centre Laval demeurera fermé jusqu’à samedi matin.
Un toit s’envole à Chomedey
À quelques kilomètres de là, le toit d’un immeuble commercial de style entrepôt s’est envolé en raison des fortes bourrasques.
Environ 65 % du toit fait de tôle et de bois a glissé de sa position initiale pour finir sa course tout juste à côté de l’immeuble, dans le stationnement.
On a craint au départ que des blessés se trouvaient sous le toit étendu au sol, mais selon les premiers témoignages recueillis auprès des autorités, seule une voiture se trouvait sous les décombres.
Heureusement, personne ne se trouvait à cet endroit à ce moment.
Deux entreprises étaient locataires de l’endroit, situé au 2125 boulevard Saint-Elzéar ouest, soit des remorqueurs et, ironiquement, des couvreurs.
«Nous n’avons pas été touché car nous nous étions dans la partie où le toit est demeuré en place, explique le couvreur Martin Robitaille, qui observait le scène de l’extérieur. Il y a une partie de ma shop qui a vu le toit s’envoler, mais c’est tout. Le toit est cependant sur ma voiture flambant neuve et quelques pièces d’équipement.»
M. Robitaille finalisait la paperasse de la semaine lorsque le toit a levé.
«Si j’avais été dans la voiture à ce moment, j’aurais été vraiment mal pris», ajoute-t-il.
«L’ancien propriétaire de la bâtisse avait mal entretenu son immeuble et ça se voit en regardant la toiture», ajoute son père et partenaire d’affaire Robert Robitaille.
Le reste du toit, rouillé et visiblement en mauvais état, pouvait lui aussi s’envoler et les policiers et pompiers sur place étaient aux aguets.
Contrairement à la partie envolée toutefois, un autre immeuble lui servant ce coupe-vent permettait de croire que le pire était déjà fait.
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