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Un projet pilote pour l’enseignement adapté au Collège Montmorency

durée 18h06
2 décembre 2013
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Par Christopher Nardi

Afin de fournir de meilleurs services à leur bassin de plus de 400 étudiants en situation de handicap (ESH), la direction du Collège Montmorency s’est jointe à un projet de recherche qui cherche à adapter l’enseignement au cégep à tous ses clients.

C’est grâce à une enveloppe de 370 000 $ octroyée par le député provincial Léo Bureau-Blouin que le collège à pu se joindre à l’initiative du Centre de recherche pour l’inclusion scolaire et professionnelle des étudiants en situation de handicap (CRISPESH).

 

Le projet réunit également les cégeps du Vieux Montréal et Marie-Victorin ainsi que l’Université de Montréal et l’UQAM.

La subvention, qui sera versée au collège sur deux ans, permettra à deux professeurs de se libérer un jour par semaine afin de développer des projets qui adaptent l’enseignement du cégep aux besoins de toute sa clientèle.

«À partir de l’hiver 2014, un comité de travail va se mettre en œuvre […] pour travailler intensément sur, dans un premier temps, la préparation de projets pilotes et, dans un deuxième temps, l’expérimentation comme telle, explique Stéphanie Tremblay, chargée de projet de l’initiative.

On va accompagner les enseignants dans les cinq établissements également pour concevoir leurs cours, préparer le syllabus, prévoir les prestations, créer des outils et des méthodes d’évaluation.»

Étant donné que tous les ESH sont intégrés dans des classes régulières, le défi pour la direction sera d’adapter leurs services à ces gens sans perturber le parcours des autres élèves.

«L’idée sera de penser à un moyen de réunir les moyens de tous lors des cours […] Il y a peut-être une façon d’adapter aux besoins de tout le monde», résume Hervé Pilon, directeur général du Collège Montmorency.

Cette recherche est inspirée du modèle américain Universal Design for Learning.

«Plusieurs études menées aux États-Unis où [cette conception] est plus implantée montraient qu’il y avait une nette réduction de l’anxiété et du stress de début de session des enseignants qui expérimentaient ce type de pratique là parce que le canevas est tellement bien préparé», déclare Mme Tremblay.

 

 

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