Zones inondables : des citoyens mécontents manifestent

Par Agence QMI
Une dizaine de personnes ont répondu samedi à l’appel du Comité des sinistrés des fausses zones inondables de Laval afin de protester contre l’imposition par Québec d’un nouveau tracé identifiant les zones inondables à Laval.
Le Comité est une initiative de Sylvain Daoust, un Lavallois résidant à Champfleury qui s’était acheté un terrain dans les nouvelles zones inondables quelques semaines avant que le gouvernement ne change la réglementation, l’été dernier. En fait, le ministère de l’Environnement a imposé par décret à la Ville les nouvelles limites de zones inondables déterminées en 2005.
Sylvain Daoust avait invité plusieurs citoyens à la marche en distribuant des lettres porte par porte. Il espérait voir entre 100 et 200 personnes au rassemblement de samedi. Comme seulement une dizaine de personnes se sont présentées, la marche de sensibilisation prévue au départ n’a pas eu lieu. Les manifestants sont plutôt restés au point de rendez-vous pour discuter de la situation.
Les citoyens touchés par la nouvelle réglementation ont l’appui de la nouvelle équipe à l’Hôtel de Ville. En novembre, lors de la première séance régulière du conseil municipal de son administration, le maire Marc Demers avait réaffirmé son intention de faire modifier les cotes d'inondation décrétées en 2005 par le gouvernement. «Ces cotes pénalisent injustement des centaines de citoyens qui voient la valeur de leur maison affectée», avait alors dit le maire. La Ville de Laval mène présentement ses propres études hydriques «qui conduiront à modifier significativement les cotes d'inondation pour mieux refléter la réalité qui est sans doute plus proche des valeurs d'avant 2005», a souligné l’administration Demers en novembre.
Avec la collaboration de Claude-André Mayrand
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