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Temps de réponse trop long : les ambulanciers demandent plus de moyens

durée 06h37
14 janvier 2014
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Par Agence QMI

Les ambulanciers de la région de Montréal et de Laval réclament plus de véhicules pour répondre aux nombreux appels reçus au 9-1-1.

 

Le syndicat juge en effet que la vie des patients est danger avec l'allongement du temps de réponse à cause de ce manque de moyens.

«On observe des temps de réponse très longs pour des appels très spécifiques, des moments de plus en plus longs où il n'y a pas de véhicules disponibles sur le territoire et nous estimons que Urgences-Santé et le gouvernement mettent à risque la population», estime le président du syndicat du préhospitalier affilié à la FSSS-CSN, Réjean Leclerc.

Parmi les exemples les plus récents, on fait état notamment de celui d'un appel au 9-1-1 pour une personne en arrêt cardiaque. L'appel est entré à 4 h 39, a été dirigé dix minutes plus tard, et l'ambulance arrive sur les lieux à 4 h 56. Un temps de réponse de 17 minutes.

Dans une autre situation, pour un appel pour un problème diabétique entré 5 h 37, l'ambulance n'est arrivée sur place que 27 minutes plus tard.

Des appels comme ceux-là, le syndicat en a répertorié plus de 300 en moins d'un an.

«On a vu des gens dont l'état s'est aggravé entre le moment le premier appel et l'arrivée de l'ambulance», explique M. Leclerc.

Le syndicat se dit inquiet et a déposé ces cas auprès d'Urgences-Santé afin que des enquêtes soient menées.

Pour le Conseil pour la protection des malades, la situation est préoccupante.

«Évidemment que c'est inquiétant (...) Parfois, dans certaines circonstances, le territoire de la ville et de la grande région de Montréal peut être à découvert», estime Paul G. Brunet du Conseil pour la protection des malades.

En moyens de pression depuis plusieurs semaines, le syndicat songe maintenant à intensifier le mouvement.

De son côté, Urgences-Santé admet que la demande a augmenté d'environ 15 % depuis 2009, mais soutient également avoir, elle aussi, accru ses effectifs sur le terrain. Elle défend par ailleurs la qualité de ses soins affirmant que son taux de survie est parmi les plus élevés au Canada.

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