Crochet à domicile : le comité exécutif demande à la Ville d’explorer des solutions

Par Claude-André Mayrand
Il semble bien qu’il pourrait y avoir un dénouement positif pour Véronique Houde, dont l’entreprise La Capitaine Crochète est bloquée par un règlement municipal.
Ce règlement l’empêche d’obtenir le certificat d’occupation de l’entreprise qu’elle opère à domicile parce qu’elle demeure dans une maison semi-détachée.
Le comité exécutif a demandé à l’administration municipale d’examiner les solutions possibles au cas de Mme Houde et à d’autres cas semblables, explique le porte-parole du cabinet du maire, François Brochu.
«Tous les membres du comité exécutif sont arrivés à la même conclusion que quelque chose pouvait être fait pour accommoder les citoyens lésés par cette règlementation, affirme François Brochu.
Nous avons demandé à la Ville de faire une proposition pour modifier le règlement.»
C’est le maire Marc Demers lui-même qui est à l’origine de cette demande.
«Nous comprenons l’essence du règlement et on comprend qu’il existe pour des cas d’artisanat lourds comme la ferblanterie ou de l’émail sur cuivre, poursuit M. Brochu.
Une loi, ce n’est jamais fixé dans le béton, et si nous voyons que des gens peuvent être lésés de façon inutile par un règlement, on va demander à ce que ça soit révisé.»
Le règlement est en vigueur depuis le 1er août 2000.
«À ce jour, aucune modification n’est envisagée pour modifier ce règlement», avait affirmé la porte-parole de la Ville de Laval, Nadine Lussier, lorsqu’interrogée à ce sujet.
Véronique Houde tricote des tuques pour enfants au crochet dans le confort de sa maison et vend ses réalisations sur sa page Facebook, notamment.
Elle a vu l’essor de son entreprise être bloquée le jour où elle a voulu légaliser ses activités en obtenant à la Ville de Laval son certificat d’occupation, qu’elle ne peut finalement pas obtenir.
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