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Combien de cas de cancer pourrait-on prévenir?

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19 février 2015
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COMMUNIQUÉ

Imaginez que, dans 30 ans, on ait réussi à réduire de moitié le nombre de cas de cancer. L'idée n'est pas si farfelue.

Pour la première fois, une nouvelle étude de la Société canadienne du cancer permettra de déterminer avec une précision jamais vue le nombre de cas de cancer que les Canadiens pourraient éviter s'ils amélioraient leurs habitudes de vie et réduisaient leur exposition aux agents carcinogènes présents dans l'environnement. Parmi les risques évitables, mentionnons :

  • le tabagisme
  • le poids corporel
  • l'inactivité
  • la mauvaise alimentation
  • la surexposition au soleil et aux rayons ultraviolets artificiels
  • les infections, comme le virus du papillome humain (VPH)
  • la pollution de l'air

La recherche a déjà démontré que l'on peut prévenir environ la moitié de tous les cas de cancer par de saines habitudes de vie, une vie active et l'adoption de politiques publiques favorisant la santé. Toutefois, les estimations actuelles associant les habitudes de vies modifiables et les facteurs de risques liés à l'environnement au nombre de cas de cancer ne sont pas uniformes dans l'ensemble du pays. L'étendue et la fiabilité de cette information varient selon la province, les facteurs de risque et les types de cancer. Quand elle sera terminée, cette nouvelle étude nous fournira un aperçu plus précis et plus global des facteurs de risque d'un bout à l'autre du pays. Cette information pourra dès lors être utilisée pour promouvoir la création de programmes et de politiques les plus efficaces et les mieux ciblées possible afin de diminuer ainsi les risques de développer un cancer.

« La possibilité pour notre équipe de travailler sur la prévention du cancer en collaboration avec la Société canadienne du cancer est à la fois et emballante et unique, a souligné la Dre Christine Friedenreich, chef de la Division d'oncologie préventive du Département d'oncologie, à l'Université de Calgary et principale instigatrice de l'étude. Nous n'avons jamais obtenu une telle subvention, permettant aux chercheurs, fournisseurs de soins de santé et décideurs d'utiliser directement les résultats de notre étude pour développer des programmes et politiques qui réduiront l'incidence du cancer. »

« Comprendre comment de nombreux cas de cancers résultent de facteurs de risques évitables peut nous aider à établir les priorités en matière de prévention et à déterminer les secteurs où les politiques publiques auront le plus d'impact, a affirmé le Dr Robert Nuttall, directeur adjoint des Politiques de lutte contre le cancer à la Société canadienne du cancer et partenaire de cette étude. Mener une vie saine est la meilleure façon d'éviter le cancer. Il n'est jamais trop tard pour adopter des comportements sains. »

Prévention du cancer 
Ce que nous savons, ce que nous ignorons

On estime que le tabagisme, l'excès de poids, une mauvaise alimentation et le manque d'activité physique constituent les principales causes des cancers évitables. Cependant, on connaît moins l'impact d'autres facteurs sur l'incidence du cancer, notamment la consommation d'alcool, le VPH et l'hépatite B de même que l'exposition à la pollution de l'air et aux rayons ultraviolets.

Cette équipe de recherche déterminera combien de Canadiens sont exposés à chacun de ces facteurs de risque en utilisant les bases de données nationales et provinciales, des sondages, de même que l'ampleur du risque de cancer en utilisant des études médicales publiées. En regroupant nos connaissances actuelles, cette nouvelle étude permettra de déterminer l'impact des facteurs de risque évitables sur le nombre de cas de cancer diagnostiqués au pays maintenant et dans le futur. Ces données à l'échelle nationale seront également disponibles pour chaque province et territoire.

« Nous ne pouvons rester les bras croisés en attendant simplement que le nombre de cas de cancers augmente à mesure que la population canadienne s'accroît et vieillit, explique la Dre Siân Bevan, directrice de la recherche à la Société canadienne du cancer. Notre objectif est d'éviter le plus grand nombre de cas de cancer possibles. En nous fournissant une information essentielle au développement de politiques de prévention du cancer, la présente recherche nous aidera à réduire l'incidence du cancer au Canada et à établir les priorités en matière de recherche en prévention du cancer et d'éducation en santé publique. »

Autres chercheurs ayant collaboré à cette étude

  • Darren Brenner, Alberta Health Services, Calgary
  • Prithwish De, Action Cancer Ontario, Toronto
  • Paul Demers, Action Cancer Ontario, Toronto
  • Eduardo Franco, Université McGill, Montréal
  • Perry Hystad, Oregon State University, Corvallis, Oregon
  • Will King, Université Queen's University, Kingston
  • Paul Villeneuve, Université Carleton, Ottawa
  • Stephen Walter, Université McMaster, Hamilton

SOURCE Société canadienne du cancer 

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