Webdiffusion du conseil municipal: un premier test ce soir
La diffusion sur Internet des séances du conseil municipal s’amorcera ce printemps. Très probablement en avril ou mai.
Une étape importante sera franchie ce soir, mardi 10 mars, alors que le plus bas soumissionnaire de l’appel d’offre sera en action pour un banc d’essai. Si cette épreuve est concluante, on confirmera, dans les jours suivants, l’adjudicataire du contrat.
Rappelons qu’en décembre dernier, la Ville de Laval a publié un appel d’offre pour la webdiffusion des réunions des élus lavallois pour les deux prochaines années. Sur demande, les sessions extraordinaires, les interventions du maire ou autres peuvent faire partie des tâches exigées.
Le contrat octroyé est estimé entre 200 000 $ et 250 000 $, ce qui exclut toutefois le montant supplémentaire requis si la séance se prolonge au-delà de 23 h. La Ville possède une option pour reconduire l’entente à trois reprises (possibilité de six années supplémentaires).
À Montréal, un pareil exercice coûte annuellement environ 100 000 $.
Autre proposition
Bien avant que l’appel d’offre ne soit signifié par la Ville de Laval, TV Laval (Télévision régionale de Laval - TVRL) a présenté l’automne dernier au cabinet du maire une proposition pour la captation des réunions du conseil lavallois.
La proposition, dont L’Écho de Laval a pu consulter, comprenait une diffusion sur la télé conventionnelle (canal 09 abonné Vidéotron) ainsi que la webdiffusion sur les sites Internet de la Ville de Laval, de TV Laval et sur la chaîne Youtube de TV Laval.
Le montant sollicité pour la réalisation du travail était chiffré à environ 25 000 $ par année.
Lors de la sortie de l’appel d’offre TV Laval n’a pas présenté de soumission puisqu’elle ne remplissait pas les conditions requises dans le document.
Le porte-parole au cabinet du maire, François Brochu, indique que ce dossier relevait de l’administration et qu’il n’était pas du ressort du politique d’intervenir à quelconque niveau.
Spécificités
Plusieurs conditions techniques étaient imposées dans la requête de la Ville de Laval qui souhaite se doter d’un service clé en main qui comprend l’utilisation de technologie de pointe et du service Web.
Par exemple, depuis plusieurs mois, les employés du Service des communications filmaient les séances à l’aide de deux caméras. Or, la Ville réclamait des soumissionnaires d’avoir la présence de quatre caméras pouvant capter en haute définition (HD).
« Afin de couvrir tous les angles de vues, la webdiffusion doit être produite avec quatre caméras. Ceci répond aux commentaires reçus par les firmes ayant effectué la visite obligatoire de la salle du conseil de l’hôtel de ville, affirme Valérie Sauvé porte-parole de la Ville de Laval. En ce qui a trait au HD, il est donc important pour nous de prévoir une technologie de qualité HD, qui est la technologie actuelle de la meilleure qualité. Une belle qualité de diffusion permet également un visuel plus dynamique et professionnel pour les citoyens, mais aussi de qualité convenable pour les médias qui voudraient diffuser des extraits de l’enregistrement», explique-t-elle pour justifier ces conditions dans l’appel d’offre.
Si le plus bas soumissionnaire ne passe pas l’étape du banc d’essai de la séance de ce mardi 10 mars, l’exercice sera repris le mois prochain avec l’entreprise qui a présenté la seconde plus basse soumission.