Stratégie neige: l’insatisfaction perdure selon le Parti Laval
Par Salle des nouvelles
Le conseiller municipal de Fabreville et chef du Parti Laval, Michel Trottier, constate une fois de plus l’insatisfaction citoyenne devant la stratégie neige de Laval, défendue la semaine dernière par le maire Marc Demers.
8 jours après la dernière tempête de neige, des citoyens se plaignent toujours de l’inaccessibilité des trottoirs en zone prioritaire. C’est le cas des citoyens du chemin de la Petite-Côte, dans le quartier Champfleury, dont la rue fait l’objet d’un projet-pilote pour l’apaisement de la circulation et la diminution de la vitesse, en raison de l’étroitesse de la rue. Malgré la configuration et le statut particulier de cette rue, le trottoir est toujours inaccessible, obligeant enfants et piétons à marcher dans la rue, où le trafic automobile est particulièrement dangereux.
« Le Chemin de la Petite-Côte fait l’objet d’un projet-pilote, car elle est considérée comme une rue de transit à haut débit de voitures, en plus d’accueillir chaque jour de nombreux parents et étudiants qui vont à l’école à pied. À ce stade-ci, il n’y a aucune raison justifiant que les piétons doivent marcher dans la rue alors qu’un trottoir existe. » Affirme M. Trottier.
Nier le problème
Devant les multiples critiques de M. Trottier la semaine dernière concernant le déneigement, le maire Marc Demers a défendu le déneigement, plaidant la grande quantité de neige tombée. Aujourd’hui, M. Trottier demande au maire de reconnaître le problème et de proposer des solutions au déneigement des trottoirs, et ce, plus d’une semaine après les grandes précipitations.
« La première étape pour régler un problème est d'admettre qu'il y en a un. Malheureusement, l’approche du maire a été de justifier les difficultés lors du déneigement. À 8 jours de la dernière tempête, je ne vois aucune défense valable. C’est inconcevable qu’en tant que 3e ville du Québec, nos citoyens soient toujours incapables de marcher en sécurité dans leur quartier. Je reçois des appels quotidiennement, l’administration doit réagir » a lancé M. Trottier.
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