Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques

Une réforme à coût nul de l'assurance-emploi est possible selon l'IRIS

durée 14h00
22 octobre 2021
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) propose une réforme à coût nul de l’assurance−emploi au Canada, quelques heures après que le gouvernement du Canada eut annoncé la fin des versements de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) au−delà du 23 octobre. 

Dans une note socioéconomique transmise vendredi, l’IRIS dit avoir calculé le coût d’une réforme qui permettrait d’accroître l’accès aux prestations pour les travailleurs les plus précaires, de limiter les exclusions et d’améliorer le maintien du revenu.   

L’IRIS signale que la réforme ajouterait environ 4 milliards $ aux dépenses fédérales par la restauration de la contribution de l’État au régime et grâce aux retombées fiscales, elle aurait un impact positif sur les finances des provinces.   

L’Institut affirme donc qu’en ajustant les paramètres du régime, la réforme se ferait à coût nul pour le programme.   

La réforme de l’IRIS propose de réduire le seuil d’accessibilité aux prestations à 350 heures, ou 13 semaines travaillées, et d’établir un plancher de 35 semaines en ce qui a trait à la durée des prestations.   

L’étude suggère aussi de relever le taux de prestation à 70 % du précédent revenu d’emploi et d’éliminer certaines exclusions. L’IRIS croit par exemple que le fait de démissionner d’un emploi devrait être un motif valable pour justifier l’accès d’un chômeur aux prestations.   

L’étude signale que la fin de la PCRE rend plus urgent un régime d’assurance−emploi plus accessible, plus généreux et plus universel. Elle reproche aux réformes mises en place depuis 30 ans d’avoir déresponsabilisé l’État face aux chômeurs, d’avoir provoqué une détérioration de l’accès aux prestations et d’avoir privilégié l’intérêt des employeurs avant celui des salariés.   

La subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et la subvention d’urgence pour le loyer (SUCL) prendront fin ce samedi, comme prévu. Le programme d’embauche pour la relance économique du Canada (PEREC), la prestation canadienne de la relance économique pour les proches aidants et la prestation canadienne de maladie pour la relance économique, pour leur part, sont prolongés jusqu’au 7 mai prochain.   

Le ministère des Finances estime que les nouvelles mesures d’aide aux entreprises coûteront 7,4 milliards $ du 24 octobre au 7 mai, comparativement aux 289 milliards $ dépensés en soutien aux travailleurs et aux entreprises depuis le début de la pandémie de COVID−19.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Comprendre la couleur de la glace et la règle «1-10-1» pour prévenir les noyades

Dans la foulée de la noyade d'un homme dans la quarantaine et d'un enfant survenue à Saint-Zénon, la Société de sauvetage du Québec rappelle certaines règles de sécurité à adopter lorsqu'on pratique des activités sur la glace. Ce fut un jour de Noël sombre pour les proches des deux victimes, dont le décès a été confirmé par la Sûreté du Québec ...

Publié le 25 décembre 2025

Le gouvernement suspend l'interdiction d'exporter des plastiques à usage unique

Le gouvernement fédéral suspend son projet d'interdiction de l'exportation de plastique à usage unique en raison des droits de douane et des problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement qui «exercent une pression considérable sur l'économie nationale». Samedi, le gouvernement a lancé dans la Gazette du Canada une consultation de 70 jours sur la ...

Publié le 25 décembre 2025

Saison de la grippe: des réticences persistent face à la vaccination, dit un sondage

Alors que la saison de la grippe bat son plein, un sondage réalisé par la division de la firme Léger consacrée à la recherche dans le domaine de la santé démontre que 28 % des Canadiens sont réticents à se faire vacciner contre l’influenza. Trois principales sources d’inquiétude ont été identifiées par les 300 professionnels de la santé consultés ...