Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Institut de recherches cliniques de Montréal

Le mauvais cholestérol serait associé au diabète de type 2

durée 10h00
14 novembre 2023
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le «mauvais» cholestérol semble contribuer au développement du diabète de type 2 en provoquant une inflammation des tissus adipeux, démontrent pour la première fois des travaux effectués à Montréal.

Une équipe de l'Institut de recherches cliniques de Montréal a ainsi constaté, à l'étude de 40 sujets, que ceux qui présentaient un taux élevé de LDL avaient des réponses inflammatoires plus importantes dans leur tissu adipeux que ceux qui présentaient un faible taux de LDL.

«On ne comprenait pas, sur une base cellulaire, ce que fait le LDL, a dit l'auteure de l'étude, la professeure May Faraj. Qu'est-ce qu'il fait à l'intérieur des cellules immunitaires et ainsi de suite? Cette étude montre pour la première fois que plus le nombre de particules de LDL est élevé, plus le (risque d'inflammation) est élevé dans les cellules immunitaires et adipeuses.»

Et quand l'inflammation empêche les cellules adipeuses de fonctionner normalement en stockant le gras qui circule dans l'organisme, a-t-elle ajouté, le risque de diabète augmente.

On savait déjà qu'un nombre élevé de particules de LDL augmentait le risque de maladies cardiovasculaires, mais de nombreuses études ont aussi témoigné au fil des ans d'une association solide avec le diabète de type 2. Cette nouvelle étude permet d'élucider le mécanisme en jeu, a complété la professeure Faraj.

Des interventions qui réduisent l'inflammation chez des sujets qui présentent un taux élevé de LDL pourraient donc faire d'une pierre deux coups en réduisant à la fois l'incidence du diabète de type 2 et celle des maladies cardiovasculaires.

«Maintenant qu'on comprend que l'inflammation joue un rôle de premier plan dans cette association entre les particules de LDL et le diabète de type 2, a dit la professeure Faraj, on peut envisager des interventions anti-inflammatoires pour contrer le problème et réduire le risque.»

Son équipe s'affaire d'ailleurs en ce moment à vérifier s'il serait possible de le faire à l'aide de nutriments plutôt qu'avec de la médication, des travaux qui feront l'objet d'une nouvelle étude à être publiée ultérieurement.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par Scientific Reports.

Jean-Benoit Legault, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Ottawa prévoit lancer une stratégie sur la santé des hommes en 2026

Ottawa prévoit publier une stratégie sur la santé des hommes et des garçons au début de l'année prochaine, une initiative réclamée depuis longtemps par les défenseurs de la santé masculine afin de remédier aux problèmes qui empêchent les hommes d'obtenir les soins dont ils ont besoin. La ministre de la Santé, Marjorie Michel, a indiqué avoir ...

Publié hier à 12h00

Traverser la période des Fêtes en l'absence d'un être cher

Le temps des Fêtes peut être une période particulièrement difficile pour les personnes endeuillées. Elles n'ont pas nécessairement le cœur aux célébrations. Il existe cependant des moyens pour «adoucir» ce moment de l'année où l'absence d'un être cher se fait davantage ressentir, selon deux expertes. La période des Fêtes, synonyme de ...

Publié le 23 décembre 2025

Repérer les signes de déclin chez vos proches aînés durant les Fêtes

Le temps des Fêtes est un moment propice pour repérer des signes de déclin chez nos proches. Trop souvent, les personnes âgées vont mettre la faute sur le vieillissement normal, alors qu'il est possible d'agir en prévention pour certains problèmes de santé. La Fondation AGES lance une formation gratuite disponible en ligne pour aider les gens à ...