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Un refuge pour les tout-petits dans le besoin

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12 février 2014
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Par Christopher Nardi

L’idée d’un centre jeunesse évoque régulièrement des émotions mixtes chez les Québécois. Remplissant un rôle essentiel, mais particulier, ces endroits sont souvent considérés comme le refuge pour «la face cachée de la société», expliquait la directrice générale, Danièle Dulude.

Le Centre Jeunesse de Laval (CJL) n’est point le plus gros du Québec, mais il occupe un rôle très important dans la région. En plus d’accueillir les jeunes de l’île Jésus, il reçoit également des jeunes de Montréal et parfois de la Rive-Nord.


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L’Écho de Laval a fait une visite de trois ressources clés du Centre Jeunesse de Laval – soit la Maison des navigateurs, le centre d’hébergement pour filles ainsi que celui pour les garçons et l’unité de détention – afin de démystifier le rôle et la clientèle de ces endroits.

Une ressource pour les 3 à 6 ans

«Notre but ultime, c’est de faire dévier [les jeunes] de la trajectoire de l’internat et de leur donner un milieu le plus normalisant possible.»

C’est ainsi que Julie Pelletier, chef de service au CJL, décrit la Maison des navigateurs. Ressource inaugurée le 19 novembre dernier, cette maison peut accueillir jusqu’à six jeunes de trois à six ans.

Les mesures de sécurité abondent à travers la résidence, et avec bonne raison : elle reçoit des bambins vivant avec des problèmes émotifs graves, souvent représentés par un trouble de l’attachement sévère.

«Ce sont des enfants qui présentent des difficultés tellement importantes que leur développement futur risque d’être compromis d’une façon importante, explique André Mayer, directeur des services de réadaptation du CJL. Si on ne les prend pas sous notre responsabilité, ces jeunes vont faire le réseau au complet jusqu’à leur 18 ans.»

On y retrouve donc une salle de jeux avec des jouets calmes, une salle de relaxation et de silence et une cour arrière pour les activités extérieures. Une équipe de douze intervenants se font le relais en tout temps afin de donner aux jeunes un sentiment de sécurité et d’encadrement.

Malgré les couleurs joviales des murs et meubles ainsi que le décor enfantin, plusieurs éléments du décor rappellent la réalité de la clientèle de la maison. Des plaques de plexiglas couvrent les murs entourant les lits des bambins. «Parfois, lorsqu’ils vivent de l’anxiété, les jeunes grattent les murs jusqu’au sang. Donc on les a couverts», explique Mme Pelletier.

Toutefois, le but de cette ressource n’est pas de garder les jeunes à long terme. «On veut les sécuriser avant de leur trouver une demeure stable dans laquelle ils pourront grandir comme tout autre enfant», résume la chef de services.

 

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