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C.-B.: la police enquête sur un acte de vandalisme commis aux bureaux de l'ACIA

durée 18h44
10 novembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

SURREY — La Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Colombie-Britannique a ouvert des enquêtes distinctes qui pourraient être liées à l'abattage de centaines d'autruches la semaine dernière.

La police a déclaré lundi enquêter sur un acte de vandalisme commis dans les locaux de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) à Kelowna, en Colombie-Britannique. Des photos de la façade des bureaux montrent une insulte écrite avec une matière brune, vraisemblablement des excréments.

L'agence a procédé à l'abattage d'environ 300 oiseaux à Edgewood, en Colombie-Britannique, jeudi soir, après des mois de contestations judiciaires de la part des propriétaires. Ces derniers cherchaient à empêcher les abattages, déclenchés par une infection de grippe aviaire au sein de l'élevage.

La police examine également des images aériennes de l'enclos des autruches, où Transports Canada a instauré une zone d'exclusion aérienne, interdisant le survol de la ferme par des drones et des aéronefs.

Rebel News, qui a publié une vidéo la semaine dernière, n'a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires concernant ces images montrant des cadavres d'autruches dans un enclos à foin le lendemain matin de l'abattage.

Le sergent d'état-major de la GRC, Kris Clark, a indiqué par courriel que la police était au courant des images du drone et qu'une enquête était en cours.

«Aucune mesure n'a été prise pour le moment concernant l'avis aux navigateurs aériens qui demeure en vigueur», a précisé M. Clark.

La police n'a fourni aucun autre détail ni sur les images du drone ni sur les actes de vandalisme commis dans les bureaux de l'ACIA.

Dans une vidéo publiée sur Facebook lundi, la porte-parole de l'élevage d'autruches a déclaré que l'abattage «n'est pas la fin» de la lutte menée par l'élevage contre l'agence fédérale, promettant de poursuivre les efforts «afin que la voix de nos animaux continue de se faire entendre et de mener ce combat à la victoire».

Dans son message vidéo, Katie Pasitney n'a pas précisé les prochaines étapes que l'élevage envisage.

«Ce n'est que le début», a expliqué Mme Pasitney, tout en remerciant les soutiens de l'élevage.

«Le combat ne fait que commencer, mes chers amis, a-t-elle lancé à ses soutiens dans la vidéo. Alors, restons unis et forts, et souvenons-nous que l'union fait la force.»

La Presse Canadienne