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Cinq traverses de la STQ seront perturbées par une grève les 21 et 22 juin

durée 09h19
12 juin 2024
The Canadian Press, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par The Canadian Press, 2024

QUÉBEC — Cinq traverses opérées par la Société des traversiers du Québec (STQ) seront perturbées par une grève les 21 et 22 juin, alors que les officiers de navigation et les officiers mécaniciens commenceront à utiliser le mandat de grève de 10 jours dont ils viennent de se doter.

Les traverses concernées sont celles de Québec/Lévis, Matane/Godbout, Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine, L'Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive, ainsi que Sorel/Saint-Ignace-de-Loyola.

Le syndicat des Métallos, qui représente 150 travailleurs dans le cadre de cette négociation, a proposé de maintenir un service minimal aux traverses de L’Isle-aux-Coudres et de Tadoussac, là où le traversier est le seul lien possible.

Les trois autres traverses seraient donc complètement paralysées lors des journées de grève. Il reviendra toutefois au Tribunal administratif du travail de déterminer le niveau de service requis pendant la grève pour toutes les traverses concernées.

Dans un communiqué, le syndicat a indiqué que les journées de grève des 21 et 22 juin seront les deux premières utilisées en vertu d'un mandat de grève de 10 jours qui a été adopté à 93 % par les syndiqués qui se sont prononcés.

Le principal enjeu de la négociation concerne les salaires, alors que le syndicat déplore que ses membres gagnent environ 10 $ l'heure de moins que les autres officiers ayant des brevets comparables.

«Les salaires ne sont pas compétitifs à la Société des traversiers comparativement à ce qui est offert ailleurs dans le secteur maritime. La STQ elle-même paie deux à trois fois plus cher que ce qu'elle offre à ses propres officiers pour des employés d'agence», a dénoncé le président de la section locale 9599 des Métallos, le capitaine Simon Carbonneau Graton.

Le syndicat reproche aussi à l'employeur d'avoir récemment introduit dans les négociations une exigence de «flexibilité» qui, selon lui, n'est pas bien définie.

La Presse Canadienne