Des représentants du G7 se rencontrent pour discuter des défis de polarisation

OTTAWA — Vendredi, le président de la Chambre des communes, Francis Scarpaleggia, a accueilli ses homologues de la plupart des autres pays du G7 dans le but de discuter des moyens de relever les défis auxquels la démocratie est confrontée.

Le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Mike Johnson, proche collaborateur du président Donald Trump, était présent, ainsi que des représentants de l'Italie, de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et du Parlement européen.

Le président du parlement ukrainien a également été invité à participer aux réunions, qui se sont tenues à Chelsea, au Québec.

Le président de la Chambre des communes du Japon, Fukushiro Nukaga, était le seul membre du G7 à ne pas être représenté. Cette réunion intervient alors que le Canada, président du G7, accueille des réunions de différents dirigeants ministériels tout au long de l'année.

Dans son discours d'ouverture, M. Scarpaleggia a réaffirmé l'engagement du G7 à soutenir la souveraineté de l'Ukraine et à contribuer à la fin de la guerre. Il a déclaré espérer que la réunion permettrait aux responsables d'avoir des discussions franches sur les dangers qui pèsent sur la démocratie.

«Ensemble, face à un ordre mondial de plus en plus imprévisible, nous devons redoubler d'efforts et réaffirmer notre engagement envers les idéaux et les principes démocratiques», tels que des élections libres et équitables, le respect des droits de la personne et l'État de droit, a-t-il affirmé.

M. Scarpaleggia s'est dit réjoui de discuter des moyens de «favoriser le consensus politique tout en réduisant la polarisation» au sein des chambres législatives.

La première réunion des présidents des chambres basses du G7 a été organisée par le Canada en 2002.

M. Scarpaleggia rencontrera ses homologues jusqu'à samedi.

Catherine Morrison, La Presse Canadienne