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Environnement Canada prévoit un été chaud, mais n'ose pas s'avancer sur la pluie

durée 15h21
11 juin 2024
The Canadian Press, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par The Canadian Press, 2024

MONTRÉAL — Il faudra se diriger vers l’Ouest plutôt que vers le Nord si l’on veut échapper à la canicule l’été prochain.

Environnement Canada a publié mardi ses prévisions pour l’été 2024 et celles-ci font état «avec certitude» de températures au-dessus des normales presque partout au pays sauf en Colombie-Britannique et au Yukon, où les températures seront proches de la normale ou même inférieures à celle-ci.

Quant à savoir s’il faudra sortir les parapluies ou l’arrosoir, bien malin qui pourrait s’avancer. L’agence fédérale est en effet incapable de prédire quoi que ce soit en termes de précipitations pour le Québec, les Maritimes et la majeure partie de l’Ontario.

Tout au plus avance-t-on une possibilité de précipitations sous la normale dans l’ouest de l’Ontario, le nord du Manitoba, le sud de l’Alberta et la quasi-totalité de la Saskatchewan.

Après les incendies de forêt dévastateurs et jamais vus de l’an dernier, Environnement et Changement climatique Canada a par ailleurs raffiné ses outils pour informer le public de la qualité de l’air. Ces outils permettent notamment aux citoyens de connaître la qualité de l’air dans leur secteur et la concentration de particules fines qui s’y trouvent, entre autres. On offre également des cartes qui montrent où se trouvent et où se dirigent les éventuels panaches de fumée provenant des incendies forestiers.

Pour les scientifiques d’Environnement Canada, il ne fait aucun doute que le réchauffement climatique est presque entièrement causé par l’activité humaine. Ces changements sont à la source des événements météorologiques extrêmes – incluant les feux de forêt, mais aussi les inondations et les tempêtes violentes – qui poussent le coût des sinistres dans une courbe ascendante depuis plusieurs années.

Fait à noter, la carte de l’évolution des températures au Canada entre 1948 et 2016 montre que ce sont les régions les plus au Nord, soit le Nunavik au Québec et le Nunavut qui ont connu les plus importantes hausses de leurs températures estivales.

Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne