Équipe Canada junior: Les textos de Brett Howden ne seront pas admis comme preuve


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Par La Presse Canadienne, 2024
Une juge ontarienne a statué que les messages textes envoyés par un ancien membre d'Équipe Canada junior ne peuvent actuellement pas être admis au procès pour agression sexuelle de cinq de ses anciens coéquipiers.
Brett Howden a été interrogé jeudi lors d'un voir-dire – essentiellement un procès dans le procès – au sujet d'un échange de textos qu'il a eu avec son coéquipier de l'époque, Taylor Raddysh, le 26 juin 2018.
Dans cet échange, Howden décrit certains passages de la rencontre du 19 juin 2018, au cœur du procès. Il raconte entre autres le moment où l'un des accusés, Dillon Dube, aurait giflé les fesses de la plaignante.
La Couronne a cherché à présenter les messages relatifs à la gifle comme une «transcription des souvenirs» – une déclaration antérieure consignée sous une forme ou une autre – en raison de l'absence de mémoire de Howden sur certains détails des événements, même après avoir examiné ses déclarations antérieures.
Une partie du critère d'admission d'un souvenir enregistré comme preuve consiste à établir si le témoin peut en garantir la véracité. La juge Maria Carroccia de la Cour supérieure de l'Ontario a déclaré que Howden n'avait pas atteint ce seuil.
Dube, Michael McLeod, Alex Formenton, Carter Hart et Callan Foote ont plaidé non coupables d'agression sexuelle. McLeod a également plaidé non coupable à une accusation supplémentaire de participation à l'infraction d'agression sexuelle.
La Couronne affirme qu'elle demandera l'admission des textos en vertu de l'exception fondée sur des principes à la règle du ouï-dire, qui permet l'admission d'une preuve par ouï-dire si elle est jugée nécessaire et fiable.
Les avocats qui défendent les joueurs s'opposent à la demande.
La Presse Canadienne