Éric Duhaime veut convaincre Maïté Blanchette Vézina de se joindre aux conservateurs

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Par La Presse Canadienne, 2025
QUÉBEC — Le chef conservateur Éric Duhaime est en grande séduction pour attirer l’ancienne ministre caquiste Maïté Blanchette Vézina au sein de sa formation politique en 2026.
«Mon objectif, ce serait qu'elle porte les couleurs du Parti conservateur du Québec lors de la prochaine campagne électorale», a-t-il affirmé en point de presse mercredi à Québec.
Éric Duhaime dit avoir été «charmé» par le discours de Mme Blanchette Vézina sur les régions. Il a également vanté son «beau parcours».
«C'est quand même une femme qui a une belle expérience de vie. C'est une jeune mère de famille d'une région qui a été une ministre importante dans un gouvernement pendant quelques années. Elle a aussi été mairesse. (...) C’est une avocate de formation», a-t-il énuméré.
La semaine dernière, Maïté Blanchette Vézina s’est dite prête à collaborer avec le chef conservateur afin qu’il puisse faire entendre sa voix à l’Assemblée nationale.
Comme il n’est pas élu, Éric Duhaime n’a pas accès à l’Assemblée nationale. L'ex-ministre des Ressources naturelles et des Forêts pourrait donc l’inviter au sein du parlement pour qu’il puisse faire un point de presse. Elle pourrait aussi déposer un projet de loi pour lui au Salon rouge.
Mme Blanchette Vézina a toutefois indiqué qu’il n’était pas question de joindre les rangs conservateurs pour le moment, car elle veut terminer son mandat de députée de Rimouski comme indépendante.
Or, elle n’a pas fermé la porte à être candidate pour le parti d’Éric Duhaime lors des élections de 2026.
«Si je retourne avec un parti, ça va être un parti qui va avoir une vision solide pour les régions. Je n’ai pas lu la plateforme des conservateurs, donc je ne suis pas rendue à me présenter pour eux», avait-elle indiqué alors.
En septembre, Maïté Blanchette Vézina a provoqué un coup de tonnerre en claquant la porte de la Coalition avenir Québec (CAQ) après avoir été exclue du conseil des ministres.
Lors de son départ, elle a vertement critiqué le premier ministre François Legault, l’invitant même à quitter.
À ce moment, elle se disait encore convaincue de la «pertinence d’une troisième voie, inspirante et pragmatique» et que la CAQ était une «belle et grande équipe».
Thomas Laberge, La Presse Canadienne