Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Femmes autochtones disparues: la cheffe de l'APN déplore le peu de progrès

durée 13h05
3 juin 2024
The Canadian Press, 2024
durée

Temps de lecture   :  

1 minute

Par The Canadian Press, 2024

OTTAWA — À l'occasion du cinquième anniversaire du rapport de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, la cheffe nationale de l'Assemblée des Premières Nations (APN) fustige tous les niveaux de gouvernement pour ce qu'elle appelle la lenteur des progrès visant à mettre fin à la crise.

Seuls deux des plus de 150 appels à l’action destinés aux peuples des Premières Nations ont été mis en œuvre depuis 2019, affirme Cindy Woodhouse Nepinak.

Et ce, malgré les appels constants des défenseurs de tous les niveaux de gouvernement à un financement accru pour le logement des Autochtones, la justice et les programmes destinés aux personnes LGBTQ+ qui, selon eux, assureraient la sécurité des femmes et des filles.

L’enquête de 2019 a conclu que les femmes autochtones sont 12 fois plus susceptibles d’être portées disparues ou assassinées que leurs homologues non autochtones, et a lancé un total de 231 appels à l’action pour aider à freiner l’épidémie.

Mme Woodhouse affirme que l'inaction des gouvernements est un échec qui n'est «pas acceptable pour notre peuple», et elle espère que cela ne sera pas non plus acceptable pour les Canadiens.

La cheffe de l'APN appelle les gouvernements et leurs agences à apporter des changements significatifs basés sur la justice et le respect des droits de la personne, en pensant aux survivantes et à leurs familles.

La Presse Canadienne