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François Legault est ouvert à un possible oléoduc, mais sous certaines conditions

durée 20h38
27 novembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

Interrogé au sujet d'un possible oléoduc, le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré jeudi à Radio-Canada «qu'il y a une ouverture mais tant qu'on respecte l'environnement et que ce soit payant pour le Québec».

Le premier ministre Mark Carney a annoncé jeudi un protocole d'accord avec la première ministre de l'Alberta Danielle Smith qui les engage à œuvrer à la construction d'un oléoduc vers la côte Pacifique.

M. Legault a affirmé ne pas être fermé à une proposition de pipeline pour le Québec, mais qu'il était évident que certaines conditions s’appliqueraient.

«Ce qui est convenu avec Mark Carney, c'est que si jamais il y a un projet – et il n'y a pas de projet pour l'instant – faudra qu'il soit accepté par le Québec», a déclaré M. Legault à l'occasion d'une entrevue à l'émission «Zone économie» à ICI RDI.

M. Legault s’est également exprimé au sujet de l’environnement et des impacts sur l’économie.

Le premier ministre a notamment abordé le plan de 200 milliards $ chez Hydro-Québec pour augmenter la production d'électricité dans la province et améliorer la performance de son réseau d'ici 2035. Il a également mentionné la volonté de produire plus d’énergie verte et de doubler la production d’ici 2050.

Il a néanmoins souligné que l’investissement dans des mesures environnementales peut aussi avoir une incidence sur l’économie de la province.

«Il y a un coût, (le ministre de l'Environnement, Bernard) Drainville calculait que si on voulait atteindre la cible de -37,5 % d'ici 2035, ça coûterait 38 milliards $ à notre économie», a dit M. Legault.

«À court terme, on doit faire attention parce que nos entreprises doivent rester compétitives, a-t-il ajouté. On a besoin de dire qu'on ne mettra pas tous nos oeufs dans les mesures environnementales.»

Loi 2

Le premier ministre rencontrait mardi le président de la Fédération des médecins omnipraticiens (FMOQ), le Dr Marc-André Amyot.

Dans son entrevue à Radio-Canada, il est revenu sur son implication dans les négociations avec les médecins.

Il a assuré que le but de la loi 2 était que les Québécois aient accès à un médecin de famille et qu’il souhaitait travailler dans ce sens avec M. Amyot.

La Presse Canadienne