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Fraude à l'identité autochtone: la reconnaissance des droits est «très difficile»

durée 16h20
21 juin 2024
The Canadian Press, 2024
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1 minute

Par The Canadian Press, 2024

OTTAWA — Le ministre des Relations Couronne-Autochtones, Gary Anandasangaree, affirme que beaucoup de discussions sur la question de la soi-disant fraude à l'identité autochtone sont fondées sur les appréhensions que les gens ont à l'idée que le gouvernement définisse qui est – et qui n'est pas – un détenteur de droits.

Le sujet de la fraude à l'identité a atteint son paroxysme l'automne dernier avec un projet de loi controversé à la Chambre des communes qui cherchait à reconnaître les gouvernements métis dans trois provinces.

Les Premières Nations et la Fédération des Métis du Manitoba se sont fermement opposées au projet de loi, invoquant des préoccupations concernant l'un des groupes, tandis que le gouvernement fédéral a maintenu que c'était une exigence des tribunaux et de la Constitution elle-même.

Il y a également eu un certain nombre de cas très médiatisés de soi-disant fraude à l'identité autochtone, y compris une enquête de CBC News sur Buffy Sainte-Marie qui affirmait qu'elle n'était pas Crie, mais italienne.

M. Anandasangaree, affirme que la reconnaissance des droits est «très difficile», mais que des décisions doivent être prises au cours des prochaines années, notamment concernant la reconnaissance des Métis.

Un défi majeur est que la Loi sur les Indiens définit toujours qui est une Première Nation, laissant de nombreuses personnes privées de leurs droits en raison de ce que M. Anandasangaree a appelé des «seuils arbitraires».

La Presse Canadienne