Freeland se dit préoccupée par les allégations sur l'ingérence étrangère

OTTAWA — La vice-première ministre du Canada estime que la révélation selon laquelle certains députés canadiens aidaient «sciemment» des acteurs étatiques étrangers est «préoccupante», mais elle espère que les forces de l'ordre feront leur travail.

Chrystia Freeland réagissait à la publication, lundi, d'un rapport d'un comité de députés et de sénateurs, qui démontrait que des acteurs étrangers avaient travaillé pour tisser des relations avec les parlementaires.

Les membres du comité ont reçu une habilitation de sécurité élevée pour pouvoir examiner l'information et ont finalement conclu que la réponse du Canada à l'ingérence étrangère avait été insuffisante.

Le rapport a qualifié de «particulièrement préoccupantes» des mesures prises par «quelques» politiciens anonymes, qui, selon lui, pourraient être illégales.

Mme Freeland a affirmé mardi que les conclusions du comité sont «préoccupantes», ajoutant qu'«elles devraient l'être».

Elle a toutefois défendu la façon dont le gouvernement gère l'ingérence étrangère, affirmant que les libéraux fédéraux prennent la question extrêmement au sérieux.

«C'est un grave, grave, problème qu'il y ait des députés dans notre Chambre des communes qui font partie (de l'ingérence étrangère). Ça doit être une question d'intérêt national», a-t-elle soutenu lors d'une conférence de presse.

La Presse Canadienne