Grève des chauffeurs de la STM: plusieurs groupes expriment leurs préoccupations

Plusieurs organisations ont exprimé leurs préoccupations au Tribunal administratif du travail, alors que celui-ci se penche, lundi, sur les services essentiels à maintenir durant la grève des 4500 chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro de la STM, les 15 et 16 novembre.

La Fédération de l'âge d'or de Montréal est l'une de ces organisations, tout comme Aéroports de Montréal, la Société du parc Jean-Drapeau, Trajectoire Québec, l'Autorité régionale de transport métropolitain et l'Autorité régionale de la santé publique.

Ces organisations ont transmis leur point de vue par écrit au tribunal; elles ne témoignent pas de vive voix.

La juge administrative Karine Blouin entend donc la preuve de la Société de transport de Montréal et de la section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ.

Lors de la première journée de grève de ce syndicat, le 1er novembre, un samedi, il n'y avait pas eu de services essentiels. La STM et le syndicat s'étaient entendus à ce sujet. Et le Tribunal avait jugé que la santé et la sécurité publique ne seraient pas mises en danger.

Pour les journées des 15 et 16, toutefois, la STM s'oppose à ce qu'il n'y ait pas de services essentiels, comme le souhaite le syndicat.

Le Tribunal entend donc les parties patronale et syndicale à ce sujet, lundi.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne